Hommage à Évelyne et son époux feu Raymond Martin
L’homme scrute les flots, contemplant cette eau vive
Dont les reflets d’argent scintillent sur la mer ;
Les froufrous du ressac mouillent le sable amer
Que la marée inonde et le reflux dérive.
L’esprit léger divague au gré de l’infini,
L’océan, l’horizon, gravitent vers la terre ;
Il reçoit cette grâce, étant dépositaire
Des secrets de cette œuvre où l’instant le bénit.
Elle a fermé les yeux, goûtant la plénitude
De cette sérénade accordée à son cœur ;
Ce concerto la berce, un mouvement vainqueur
Transperce le cosmos d’élans de promptitude.
L’amoureuse frissonne en rejoignant l’aimé,
Ils explorent ce monde aux nuances turquoise ;
Une lame d’azur les enlace, narquoise,
Les voici corps tendus d’un désir enflammé.
Fussent-ils en Bretagne, embrasés par leurs rêves
Ils quitteront ce lieu pour un nouveau palais ;
Les fleuves de Lyon, de vagues en ballets,
S’uniront à leur âme, imitant d’autres grèves.
Au bord du train d’enfer, supporter le destin
Car une ode à la vie étreint leurs cris, muette ;
Les chemins de la foi dominent la tempête
Et les chants de l’espoir dépassent l’incertain.
La poésie émerge imprégnant d’élégance
Ces vers que la tristesse ourle d’un grand chagrin ;
Elle ne voulait pas mais l’Être Souverain
Le reprit dans le Ciel, Royaume d’Éloquence.
Pour novembre, nos amis du Salon des Poètes de Lyon
nous avaient proposé lors de la soirée-étude :
Mots : cri – élégance. Phrase : elle ne voulait pas.
S’inspirer de cette image :