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Les écrits de Marie-France (d'MF)

11 décembre 2022

1. Scène surréaliste - 2. L’originalité - 3. L’écriture, une illusion ?

Scène surréaliste

Tu contemples cette photographie
D’Andrea Pavan !
Illusion d’optique ?
Dans un tunnel, de multiples ovales
Jettent leurs dés…
Quel beau 3 D !
Au centre de cette galerie… « d’Art »
Un personnage :
Est-ce un sportif ?
Le top du top du ballon de rugby ?
Imaginons
Ce que l’on veut !

L’originalité

Du fait de sa perception,
Que voit l’architecte ?
Le nombre d’or, sa passion ?
Qu’est-ce qu’il détecte ?
Pour le poète ou l’écrivain
L’histoire inventée
Avec la pâte et du levain
Indique l’idée !
Mais face à la réalité
Quelle connaissance ?
Dévoile-t-on la Vérité
Créant l’apparence ?

L’écriture, une illusion ?

Dans le jardin, le merle a croqué les cerises,
Beau registre clément mais si le renard chante
Même le rossignol, d’un bel accent, déchante
Car tout coquin trompeur suscite des méprises.

L’imitateur compose avec habileté,
Ne soyons pas naïfs malgré la vraisemblance
Réfléchissons d’emblée, alors la vigilance
Écartera du leurre et de la fausseté.

L’alternative cite un brin de syllogisme,
Discerner le bon sens reflète nos écrits
Les sujet, prédicat, copule sont transcrits
Comme préconisé sans faire de sophisme.

"Chaque magicien offre l’illusion,
Baignant au cœur de l’art, je suis magicienne
Et donc dans l’illusoire !" aussi je ferai mienne
La plume de chacun, vivante fusion.

Ainsi, l’on pourrait croire, à force d’alchimie,
Qu’un parfait bric-à-brac réunit le Salon
Pour façonner le verbe envers l’antinomie
Des styles d’écriture au plus bel échelon.

N.B. : Les amis du Salon des Poètes de Lyon nous ont proposé d'écrire -en décembre- sur une photo issue de : « Gallery Yellow Korner, du photographe Andrea Pavan, artiste italien. »

Suivre ce lien pour visualiser cette magnifique photo : https://www.yellowkorner.com/fr/p/the-gallery/56182.html

... en évoquant le temps des cerises, la magie et le syllogisme...

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10 décembre 2022

Le Summum des Souffrances

Par quel discernement souligner la nuance
Quand le peuple panique et semble dépassé ?
Comment circonvenir pareille diffluence
Face aux puissants méfaits qui pourraient menacer ?

Prenons soin de la terre assumant nos croyances
De même de chacun dans nos communautés ;
Il faut faire des choix, former des alliances,
Œuvrer pour le partage, aider les moins dotés.

La nature s’épuise, une clameur s’élève
De limiter l’impact de la possession ;
Toute guerre détruit -des hommes- de son glaive
Pourquoi le mal afflue avec obsession ?

La boue a revêtu les blés rouges d’Ukraine
Dont la gelée exsangue inonde les débris ;
Depuis neuf mois déjà cette indicible haine
Engendre le chaos, ravage les abris.

Des milliers de civils meurent par l’injustice
D’un ferme despotisme infligeant ces malheurs ;
La paix doit se conclure ainsi que l’armistice
Pour délivrer l’espoir dans l’océan des pleurs.

L’horreur est de survivre aux pires conséquences,
N’oublions pas non plus d’autres pays touchés ;
Combien souffrent toujours de fortes dépendances,
Les conflits sont nombreux, sans réels débouchés.

Rien ne devrait renaître après la fin du monde
Mais l’amour ineffable exhorte au souvenir ;
Armes ! taisez-vous vite en l’aube moribonde,
La mort d’un vil effroi saurait-elle advenir ?

8 décembre 2022

En ce 8 décembre où nous célébrons « l'Immaculée Conception de la bienheureuse Vierge Marie »

Lisons, relisons ce magnifique poème de Paul Claudel, tiré du recueil "Poèmes de guerre" :

                     La Vierge à midi

Il est midi. Je vois l'église ouverte. Il faut entrer.

Mère de Jésus-Christ, je ne viens pas prier.

Je n'ai rien à offrir et rien à demander.

Je viens seulement, Mère, pour vous regarder.

Vous regarder, pleurer de bonheur, savoir cela

Que je suis votre fils et que vous êtes là.

Rien que pour un moment pendant que tout s'arrête.

Midi !

Être avec vous, Marie, en ce lieu où vous êtes.

Ne rien dire, regarder votre visage,

Laisser le cœur chanter dans son propre langage.

Ne rien dire, mais seulement chanter parce qu'on a le cœur trop plein,

Comme le merle qui suit son idée en ces espèces de couplets soudains.

Parce que vous êtes belle, parce que vous êtes immaculée,

La femme dans la Grâce enfin restituée,

La créature dans son honneur premier et dans son épanouissement final,

Telle qu'elle est sortie de Dieu au matin de sa splendeur originale.

Intacte ineffablement parce que vous êtes la Mère de Jésus-Christ,

Qui est la vérité entre vos bras, et la seule espérance et le seul fruit.

Parce que vous êtes la femme, l’Éden de l'ancienne tendresse oubliée.

Dont le regard trouve le cœur tout à fait et fait jaillir les larmes accumulées.

Parce que vous m'avez sauvé, parce que vous avez sauvé la France.

Parce qu'elle aussi, comme moi, pour vous fut cette chose à laquelle on pense.

Parce qu'à l'heure où tout craquait, c'est alors que vous êtes intervenue.

Parce que vous avez sauvé la France une fois de plus.

Parce qu'il est midi, parce que nous sommes en ce jour d'aujourd'hui.

Parce que vous êtes là pour toujours,

Simplement parce que vous êtes Marie,

Simplement parce que vous existez

Mère de Jésus-Christ, soyez remerciée !

Paul Claudel (1868-1955) - Pour écouter ce poème, lien : https://www.canalacademies.com/emissions/a-voix-lue/linstant-poesie/la-vierge-a-midi-un-poeme-de-paul-claudel

22 novembre 2022

Les grâces de l’instant

Tu contemples ta vie en restant positif
Car elle est suspendue au fil de l'espérance ;
À fleur de pirouette, une subtile errance
Semble encor se mouvoir d'un pas figuratif.
 
La posture se rompt, tu risques l’impossible
Quand la part du destin fausse la vérité ;
Le maître du jeu croit, par son habileté
T’imposer cet exil de manière ostensible.
 
Tu fixes la hauteur du verre à moitié plein...
Le boire ou le remplir ? Tu combleras ce vide !
Ainsi, le funambule en équilibre, avide
Se tiendra sur la corde, au-delà du tremplin.
 
Les senteurs de l’éther dont le parfum t’enivre
Te comblent d’allégresse... et l’horloge du temps,
Comme l’enfant qui joue, a des rythmes chantants
Que la splendeur du jour dans l’instant te délivre.

22 novembre 2022

Langueur sororale

Une amie a perdu sa sœur, nous partageons son inexprimable chagrin ; la tristesse transperce notre âme et les mots, nos mots si pauvres s’ouvrent aux réminiscences d’hier, lorsqu’un être cher nous a quitté(s) :

Ta veine médiane aspire le calmant,
Sur ta joue et la mienne, une bruine flotte ;
Je m’approche de toi, de ta face pâlotte…
Acceptant le destin, tu te bats dignement.
 
Nos regards voilés d’eau scrutent le firmament,
Une étoile reflète en la voûte falote ;
Le mal gagne ton corps, ta peau maigre tremblote,
L’heure suprême inflige un vif déchirement.
 
Dans la fosse béante offrant la quiétude
Les chagrins du ciel noir fendent l’infinitude ;
Chacun de nous te pleure aux yeux rouges du soir.
 
Un parfum sépulcral exhorte les ténèbres,
En ce jour assombri rien ne pourra surseoir
Tandis que ta présence ourle ces fleurs funèbres.
 
En cœur à cœur avec tous les êtres chers qui nous ont précédés.

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28 octobre 2022

Secrète Plénitude

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Pénétrer les trésors visibles ou cachés de la terre, en ces lieux préservés, connus ou inconnus, nous reconnectant à cette sagesse oubliée, entrant en toute conscience, rouvrant les portes de ces routes fléchies, franchissant le cap d’une cavité dans le sol et posant nos pas sur les sentiers lumineux du « domaine d’Avallon à Saint-Hugon » ! La plénitude resplendit autour de l'institut bouddhiste Karma-Ling d’Arvillard. Ce lieu demeure suspendu au cœur d’une paix bienfaitrice.

L’esprit se recueille, explorant chaque parcelle verdoyante ; la vérité de l’instant puise sa grâce auprès d’une pierre, une roche, ces cailloux composant les espaces artistiquement créés. Tu te relies aux baies d’arbustes, de fleurs, écoutant l’eau couler de la source, assis(e) sur un banc, découvrant la maison de la sagesse, le temple bouddhiste...

Des chants de louange franchissent nos lèvres, brisant l’ineffable silence.

Nos faces illuminées se fondent dans le miracle permanent de l’émerveillement. Tu fusionnes avec cette force tranquille couronnant les arbres, ajusté(e) à l’épanouissement des ondes positives.

Tu puises ta force dans les soupirs d’une écorce rugueuse, d’une toile d’araignée, d’une ombre, d’un clignotement, du murmure des feuillages, admirant les bras puissants d’un pin séculaire, uni(e) à ses racines, foulant délicatement ses pieds duveteux ancrés dans les abysses de la terre.

Tu entends battre le cœur de chaque espèce, l’oreille tendue contre leur tronc moussu, tu tressailles, infiniment relié(e) à l’harmonie de chaque mouvement.

Ô Cèdre ! je redeviens cet enfant de lumière, connecté(e) au commencement du jour où je découvris la magie de l’endroit.

L’Éden existerait-il que je frissonne à son contact.

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27 octobre 2022

D’ombre et de lumière

 

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Noircir des mots-lutins

dans la solennité de l’imminent ;

Remonter à l’origine

de la Création 

en revisitant

L’immensité !

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 Le soir s’emplit d’opacité

où jaillissent des lueurs ;

Veillée au cœur du crépuscule

se fondant sur les herbes alanguies ;

L’unité transcende la nature

et l’oiseau chante sa joie.

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27 octobre 2022

L'instant contemplatif

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S’émerveiller dans la contemplation d’un verdoiement, d’une floraison, du panorama, tel extatique tableau comblant notre vue !

Aujourd’hui, admirons ces abeilles butineuses, repues du pollen des baies d'althéas regorgeant d’une multitude colorée. Certaines abeilles dorment, collées sur les fleurs, amoureusement lovées contre leurs pistils, toutes ceintes de blancheur... Comblées du nectar d'hibiscus, elles offriront un miel d'exception.

Les oiseaux chantent à tue-tête ! Le chat disparaît dans les herbes frémissantes. Tu restes silencieux(se), t’insufflant des beautés de l’instant.

Un duo d'autours tournoie en criaillant.

Cri guttural, un cerf traverse le pré ! Émoi !

Bonheur infini, emplissons-nous de ces splendeurs.

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22 septembre 2022

Les ravissements du matin

Levant 23 promenade à marée basse

D’inexprimables lueurs façonnent l’étendue,

Tu marches vers l’océan frangé de vaguelettes ;

La marée avance calmement à ta rencontre,

Les flux de l’onde montent, rayonnants et réguliers ;

Le sable humide, éclaboussé de coquillages, mord tes pieds

Le chant des mouettes grandit dans l’heure exquise ;

Voici que t’éclaire ce levant d’or, de pourpre et d’orangé,

Le soleil d’hier se révèle encore aujourd’hui.

 

Demain, l’astre baignera tes yeux, ta bouche, ton corps

Tandis que la lune s’effacera, happée par l’horizon ;

Lorsque l’aube s’éveillera, la voûte fondra sur toi,

Ses diamants s’épandront sur l'afflux d’ocre limpide ;

Tu célébreras la grandeur des cieux, de la terre, de l’eau

Les bonheurs du matin pénètreront ton esprit joyeux ;

Sourire aux lèvres, tu remercieras pour cette grâce offerte !

Depuis toujours, tout subsiste infiniment, perpétuellement.  

 

Voyage... Barcelo isla canela Ayamonte Andalousie,

Couchant 3Couchant 2Levant 7

Levant, couchant, lune ... baignant la terre et l'océan !

Couchant 16

Couchant 5

Couchant 10

 

 

 

Marée montante

Flux marée montante 1

Flux marée montante 2

Flux marée montante 3

Flux marée montante 4

Flux marée montante 5

 

 

 

 

 

Mouettes

Levant 17

Levant 18 promenade à marée basse   

 

 

 

 Le jour se lève !

le jour se lève 3

Le jour se lève l'onde montante t'entoure

 

Au soleil de midi, l'océan, le ciel scintillent d'azur et le sable d'ocre se grave de petits pas heureux !

L'océan au soleil de midi Ayamonte Andalousie 3Ce matin encore, tu t'émerveillais des splendeurs de l'Andalousie . . . et yeux médusés . . . tu la contemplais, là, éplorée !

à marée basse, méduse

Méduses échouées au bord de l'océan

méduse échouée

Méduse souriante aux grands yeux

5 août 2022

La Grâce Infinie

Contemplation

Cette singularité

 

à quitter provisoirement le groupe

en t’offrant cette Liberté retrouvée

« d’être », ici et maintenant,

Pénétré(e) d’un joyeux détachement !

 

Tu puises la sérénité,

Délié(e) du quotidien,

acceptant les différences

éloigné(e) des bruyances du monde.

 

Déconnecté(e) de l’inutile,

Tu contemples le Beau !

De l’accessible à l’invisible, tu ressens la joie

de redevenir ce témoin du Bonheur.

 

Célébre ce Verbe flamboyant d’amour,

le cœur converti à la grâce de l’infini,

Cueille l’éternité du Ciel et de la Terre

avec sagesse et humilité.

 

Médite en « toute conscience »

Vibrant de la félicité des choses !

Remercie, sois dans la gratitude,

Transporté(e) par un souffle d’authenticité !

 

14 juin 2022

Accueillir toute grâce

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Viens, je t’attends !

Pénètre au cœur de ce temple de feu,

Vois la lumière éclairant l’horizon

Lorsqu’au matin, le soleil radieux

Étreint ta vue, illuminant tes yeux ;

Ressens le calme accordé par l’instant.

 

   Tu lâches prise !

Ravissement face au miroitement

Irradiant ce lac nappé d’azur ;

Poursuis ta route, allant d’un pas léger,

Remerciant pour ces beaux paysages

Dont la beauté luit, comblant ton esprit.

 

   Ô joie immense !

L’éther suave exhale à fleur de corps ;

Ton énergie intime et continue

Perle du rythme assuré de ta marche ;

Arrête-toi ! Rends grâce à l’univers !

L’écho des chants de joie arpente l’air.

 

   Le désir d’être !

La sève point des troncs d’arbres frôlés

Par ta main douce exaltant leur grandeur ;

Belle unité des espèces mêlées

De pieds moussus, branchages verdoyants

Fêtant ces lieux dans leur fécondité.

 

     Ces derniers mots !

L’Amour jaillit d’une voix bien-aimée

D’un rire, un mot, un soupir, une larme !

Quelle fidèle unité partagée

En harmonie avec l’humanité

Toi, moi, cueillant tous les bonheurs du monde.

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4 juin 2022

Contemple, aime, remercie !

 

Dans les clair-obscur du jour,

D’un petit pont au plus grand

Tu parcours chaque route, sentier

Bordant les rivières, fleuves,

Prés fleuris, champs de blé,

Lacs, torrents, cascades,

Dans la contemplation

De ces sources de joie

Où se berce l’intimité

Du règne minéral,

Végétal, animal !

 

Saisis-tu la justesse

De ce bel équilibre

Unissant toute matière

Relief, altérité ?

Fusionne en l’harmonie

Des collines, vallées, reflux,

Boisements, vergers, vignobles,

Humus, poussières, cailloux,

Résonances multiples de la vie !

 

Vois-tu l'abeille,

Le papillon ?

Entends-tu les grillons

Dans la plénitude ambiante ?

Tends l'oreille aux bercements,

Ruissellements de la terre,

Brises baignant au coeur

De l’atmosphère !

 

Que ton âme s'attache

aux mouvements, vibrations

De l’apparent, l’imprévisible ;

Étreins la symphonie

Animant la Création ;

Respire sereinement

Les parfums de l'éther !

 

Voici qu’un souffle heureux

Tressaille à fleur de peau,

Il fluctue autour de toi

Et te recouvre infiniment !

Serait-ce la grâce 

Qui resplendit

Généreusement ?

 

L’ineffable

Jaillit

Des entrailles

Du monde !


Avec tendresse,

Aime, respecte

Ce merveilleux

Sanctuaire !

 

Remercie,

Empreint

De gratitude !

 

Brises, bercements, ruissellements de la terre...

Suis les chemins d'eau vive ! aux fluctuations, scintillements, du palpable, de l'infinitésimal ! Écoute les sonorités Égayant la Création ! Entends-tu le chant du coucou ? Fonds-toi dans la fluidité des ondoiements, fragrances, vallons, coteaux, cépages...

https://poete-bd.blogspot.com
24 mai 2022

Mirage ou réalité ?

            

Image proposée par le groupe d'études

du Salon des Poètes de Lyon, en avril 2022 :

 

Broder ces mots

Sur le reflet d’un écureuil

Au bord de l’onde !

Les rides calmes du lac rient

Quand tout frémit

Sur la nappe aux lueurs de feu ;

L’écureuil songe :

Un autre lui-même se berce

Dans le miroir...

Voilà qu’il s’étonne soudain :

— Que vois-je donc ?

Dans la moirure chatoyante

L’éclat roux joue ;

Il tend ses doigts vers cette main

Prenant la sienne ;

Il admire le beau pelage

Quelle élégance !

Dans l’opalescence vert-jaune

Il le salue :

— Ta belle queue a du panache

D’où viens-tu ? …

Mais l’autre ne lui répond pas !

— Tant pis pour toi !

Il grimpe, voltige, se cache

Rapidement,

L’autre s’esquive, fait de même ;

Effarement !

Il descend, recule, s’approche :

— Te revoilà ?

Veux-tu ma noisette, ce gland ?

Ploc-ploc, dans l’eau ...

— Ô manqué, petit moussaillon !

Tu n’as pas faim ?

Attends, je plonge à tes côtés !

Las ! reste seul !

La morale de cette histoire :

S’y réfléchir ... ?

Voici ce que l’illusion

Peut faire perdre

À plus malin que son sosie !

Y réfléchir !

Sûr, le revers de la médaille

A son revers ! 

24 mai 2022

Mythes, légendes, odyssées…

"Hommage aux poètes Virgile et Homère"

 

Dans l’horizon que le feu lèche,

« Décocher une flèche

Et la tirer en arc-en-ciel ¹ »,

Serait-il providentiel

Si l’on manquait la cible,

Bien qu’elle paraisse accessible ?

De ses doigts, le pieux archer

Voudrait bien la toucher !

Il poursuivra la nymphe aimée

De sa lyre enflammée !

Que soit dompté leur cœur !

Doit-il fléchir, ce fol vainqueur ?

Pourquoi fuit l’idéalisée ?

La voici volatilisée !

Quel mal peut blesser l’amoureux

Dont l’arc se courbe, vigoureux ?

Ainsi, chaque légende

Me sied, m’inspire et me transcende !

Voyez ce feuillage flottant

Tel laurier palpitant !

Appolon fut épris des charmes

De Daphné... mais rendit les armes ;

Ce dieu des arts, du chant,

De la poésie... est touchant !

Écoutons sa douce musique !

 

Entrons dans ce monde magique :

Des hymnes somptueux

Nous accompagnent de leurs vœux !

Relisons les métamorphoses

Fleurant le pot aux roses ;

Revivons ces récits offerts

Comme rejoindre les Enfers ;

L’œuvre développée

D’Énée au cœur de l’épopée

Harmonise dix-mille vers !

Il subit des revers

Après s’être échappé de Troie ;

Le héros deviendra la proie

D’affrontements prédits

De périls jusqu’au paradis ;

Il fera face avec courage

Quand le combat fait rage ;

Il gagnera tous les duels

Malgré des moments fort cruels.

Quel beau poème épique

Parcourant l’initiatique !

Soyons des Partisans de Paix

De même son relais !

Chérissons chacun de nos frères

Œuvrons pour que cessent les guerres.

 

¹ « Décocher une flèche, tirer un arc-en-ciel » :

Vers poétiques empruntés à la poétesse Terez Bardaine.

16 mai 2022

À deux mains, tête haute, Terez...

Hommage à Terez Bardaine, autrice, poétesse, biographe . . .

Brillante dans l’écriture de récits de vie et littéraire,

Lumineuse sur scène lors de récitals musicaux et poétiques,

Ainsi que dans la mise en voix de textes et/ou l’animation d’ateliers d’écriture…

 

GRATITUDE à Terez qui m’a inspirée ces quelques lignes,

Tel hymne à la Bretagne où elle vit …

 

L’océan berce, fier, l’onde aux couleurs moirées

Dont les sillons laiteux pénètrent la marée ;

Tu rêves suspendue à l’ébène du soir

Lorsqu’un reflux mouvant t’emporte vers le large ;

Les frissons du zéphir fouettent ton visage

Tandis que des ressacs déferlent sur la plage ;

Hier, tu soulignais les tumultes du monde

Trompant ta solitude et rompant les silences ;

Quand l’orage mugit, ta barque fend l’écume,

La clameur des flots noirs hurle dans les ténèbres ;

Le gouffre qui te guette attire ton corps frêle,

Serais-tu confrontée au jusant de l’enfer ?

L’étincelle de vie active en toi la force

De ramer sur la vague insufflant sa colère ;

Tu braves la tempête et le vent qui se calme

T’indique le chemin de la paix retrouvée.

 

10 mars 2022

Ève : « Septain » simple, double ou triple, à deux rimes léonines - forme libérée « semi classique »

 

Photo libre de droit de Fragment Fountain Composition Adam & Ève

        Ève                      (Forme reprise après le poème)

1ère strophe (en 6-8) :

Chante, chante, [1] louange, / Ève repose auprès de l’ange,

Ses yeux tissés de joie / immortalisent l’abandon …

L’amour, merveilleux miel ? / Divin, ce baiser sur sa frange ?

Dans le jardin, la trouble / un sifflement : frelon ? Bourdon ? [2]

Clame, clame, ¹ belle âme ! / Ô vil serpent, voici le blâme !

Légère, elle savoure, / accueille la source, le don,

Elle offre son pardon, / le démon la tourmente, infâme.

Septain simple

 

2ème strophe :

Tremble, tremble, ¹ vilain, / recrache l’eau de ton moulin

À paroles ! [3] Ta cour / décuple tes sombres mimiques ...

Fervent des faux serments, / ton vernis s’écaille, en déclin,

Ruisselle Dieu le maître / illuminant les eaux mystiques.

Fuis, fuis, ¹ provocateur ! / Ta fougue faiblit, tentateur !

Un souffle sur la rive, / ondoie en des vagues cosmiques,

Le bienveillant espoir / éloignera l’imitateur !

Septain double

 

3ème strophe :

Coule, coule, ¹ tendresse, / Adam, un diadème, dresse,

Couronne l’innocente / appelée au dépouillement…

Quelle sagesse éclaire / une incrédule maladresse ?

S’éteindra le flambeau / face à l’humble tressaillement.

Cours, cours, ¹ déconvenue, / un roi courtise l’ingénue !

Ève, [4] l’inaccessible, / ouvre son cœur languissamment…

L’Éden ? L’homme ? La pomme ? / Il faut choisir la retenue !

Septain triple.

 

[1] Verbe répété.

[2] Repos à la fin du 4e vers.

[3] Enjambement.

[4] Septain triple : le personnage principal (Ève) est indiqué une seconde fois, dans la strophe finale.

Les allitérations et/ou assonances majeures sont appuyées, en gras.

 

Poème de forme libérée « semi classique » créé par Marie-France Moriaux (Décines, Rhône), en août 2010. Cette forme comporte, soit : 

« SEPTAIN » SIMPLE, DOUBLE ou TRIPLE, À DEUX RIMES LÉONINES

- 1 strophe (septain simple),

- 2 strophes (septain double),

- 3 strophes (septain triple). 

Chaque strophe est constituée de 7 vers, soit « 1, 2 ou 3 septains de 14 pieds (syllabes) », respectant les règles de la prosodie telles que : élision obligatoire du « e » muet à la césure ; pas de hiatus ; diérèses effectuées. 

Métrique : 1 hexasyllabe (6 pieds) / (césure au 6e pied)

+ 1 octosyllabe (8 pieds) soit : 6 pieds – césure – 8 pieds. 

Forme: ABABCBC / DEDEFEF / GHGHIHI : rimes MFMFMFM / FMFMFMF /  MFMFMFM (avec alternance des rimes féminines et/ou masculines entre chaque strophe) ou inversement FMFMFMF/MFMFMFM/FMFMFMF. 

Première « licence » obligatoire formant « inversion » : en début de 1er et 5ème vers de chaque strophe, le premier mot sera toujours un « verbe » répété deux fois. 

Dans le cas de l’écriture d’un « Septain triple », le sujet ou personnage principal (éventuellement cité au premier ou cinquième vers de la première strophe), peut être indiqué une seconde fois dans l’un des vers de la dernière (et 3e) strophe uniquement, sans obligation (voir modèle précité). 

Deuxième « licence » : « rime léonine » (à la césure du 6e pied) et la rime de fin de vers, des premier et cinquième vers de chaque strophe, formant « échos ». De même, les échos rapprochés, voire situés en césure(s) suivante(s) sont acceptés, notamment s’ils appuient et/ou rappellent l’assonance ou l’allitération de l’un ou l’autre des mots, que l’on souhaitera « marquer ». 

Repos à la fin du quatrième vers.

« L’enjambement » peut être utilisé -une à deux fois maximum-, d’un vers à l’autre, à l’intérieur de l’une (ou l’autre) des strophes. 

La consonne d’appui -non indispensable- constituera un plus musical.

À écouter : Adam et Ève - Rien ne se finit (clip officiel), 1er extrait de la comédie musicale de Pascal Obispo "Adam et Ève, la seconde chance". Thierry Amiel dans le rôle d'Adam et Cylia dans le rôle d'Ève.

5 mars 2022

Paix - Liberté - Égalité - Fraternité - Amour ...

Tant d'Hommes et Femmes se sont battus, sont morts ... se battent, meurent pour la liberté, la paix, la tolérance, la fraternité, l'égalité... ils s'étaient engagés, ils s'engagent profondément pour leur pays et pour les peuples souffrant de la guerre, de la famine...

Ils sont nombreux aussi, poètes, chanteurs, à avoir écrit, chanté pour ces mots forts de :

PAIX LIBERTÉ ÉGALITÉ FRATERNITÉ AMOUR ENTRE TOUS, FRÈRES ET SOEURS D'HUMANITÉ ...

Chantons, prions inlassablement pour LA PAIX !

... ... ...

Nous ne voulons plus de guerre

Nous ne voulons plus de sang

Halte aux armes nucléaires

Halte à la course au néant

Devant tous les peuples frères

Qui s'en porteront garants

Déclarons la paix sur terre

Unilatéralement

... ... ...

21 février 2022

Monsieur Wim Mertens, compositeur, pianiste ...

piano

 

Cliquez, fermez les yeux, écoutez… un, deux, trois morceaux ou plus... des albums du compositeur belge, monsieur « Wim Mertens », pianiste talentueux dont la musique et les qualités d’interprétation, en solo, contreténor, à plusieurs… vous transporteront dans un univers empreint de douceur, paix, joie, harmonie, ferveur, mélancolie…

 

Difficile de choisir un morceau, tant ils sont, tous, remarquables – voici donc celui de l’instant présent, sublime, profondément émouvant, il suffit de cliquer sur le lien YouTube, vous serez bercés par : « Nature’s largess live at Bozar » :

Les heures poétiques se succèderont avec d'autres titres, vous serez touchés par la mélancolie de

« Old Katarakt », « Birds for the mind », le rythme de « Struggle For Pleasure » +++

20 février 2022

Saint-Valentin - Lettre à l'aimé

                           Mon aimé,

1-rose blanche saint valentin

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

J’ouvre la porte et cours vers toi !

 Ta présence à mes côtés !

Serions-nous seuls au monde ?

Entends-tu ces bruissements d’ailes ?

Les tourterelles roucoulent dans le jardin ;

Nos voix murmurent à l’unisson !

Nos corps se frôlent, nos doigts s’enlacent ;

Feu aux joues, course folle jusqu’au kiosque 

     « Les délices d’antan »

L’Éden de nos vingt-cinq ans !

Te souviens-tu, nous déclarions :

« Amants d’un jour, amants toujours. »

Cœur à cœur, main dans la main,

nous marchons sur les grains d’un sable fin ;

À l’apogée des serments, rythme accordé,

lèvres assoiffées de baisers, florilège d’aveux.

Voici notre coffret-cadeau

ceint de rubans surannés :

     Notre trésor sacré

s’étoffant au fil des années

de nos lettres enflammées ;

Émus, nous relisons ces billets

     dont le charme désuet

ravive les violons de notre âme ;

Les cartes des amoureux de Peynet

se succèdent, telles perles de plénitude,

scintillant au ciel de nos yeux !

Exquis flamboiements de nos printemps, nos étés !

Je découvre ta carte dont l’écriture bleutée m’insuffle :

« Flamme hier, flamme aujourd’hui, flamme demain,

Sève d’allégresse, je t’aime, Ô oui, je t’aime ! »

Je lis que le papillon posé sur la rose éclose

la butine encore de ses mots tendres.

La terre danse sous nos pas !

Profonde gratitude pour ces instants radieux ;

Remercions la vie, étroitement reliés

          À cette infinitude

Conscients des bonheurs éternels.

           14 Février 2022

 

 Musique : André Rieu - Nightingale Serenade :

André Rieu - Thème de Roméo et Juliette :

 

 1-rose rose saint valentin

Roses : Images GIF Internet

22 janvier 2022

Lumière et Splendeur

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Les pétales de la grâce

S’éparpillent dans le ciel

Une plénitude ailée

Vibre infiniment légère

L’horizon rose vermeil

Fleurit d’un vol de mouettes

Les marbrures de l’hiver

Irisent le clair-obscur

D’une intime élégance.

 

Que l’être contemplatif

Saisisse chaque parcelle

De lumière créatrice

Dont la force vibratoire

Nous élève avec raison

Vers l’état de conscience

Pour accueillir chaque instant

Au cœur de la Terre-Mère

Qu’il nous suffit d’aimer.

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et pour voir lumière et splendeur en détail, cliquez sur le lien ci-dessous :

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