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Les écrits de Marie-France (d'MF)

22 janvier 2022

Scène Hivernale

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Ô paysages féeriques !

Votre manteau couronné

D’une brume givrante

Revêt son habit de froidure ;

Que nos regards transportés

S’émerveillent devant

Votre éclatante beauté

Ainsi magnifiée !

L’eau nichée au creux des halos

S’étend innocemment captive

À fleur des languissants reflets

Poudrés de vapeurs diaphanes ;

 

Chants des canards colverts

Planant au fil de l’onde

Lorsqu’un rond de lumière

Fuse, bref, impénétrable !

Jaillissement du soleil

Sur les auréoles blanches

Pâleur du ciel cotonneux

La sublime étrangeté !

Atmosphère suspendue

Lorsqu’advient le couchant

Suprême rêverie

Le bonheur absolu !

 

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1 janvier 2022

La vie est-elle un long fleuve tranquille ?

Contemplons les derniers jours 2021

Dans les brumes, lueurs,

Levants, couchants,

Sols herbeux…

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 Champ-Blanc, Décines, 1er janvier 2022

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Parc de Parilly, Bron

27 décembre 2021

Et si nous annexions la R i m e : Invisible diamant, l’Amour !

 

Partir ? Sinon rester, sans se croire en surplus,

Plutôt que ce vieillard que l’on ne verrait plus ?

Plût-il au différent, de se risquer au blâme,

Amertume ou bonheur ? Le flambeau d’une flamme !

Flammerole attendue envers l’être blessé,

lèbre encor ta joie en son cœur délaissé !

 

nescence précoce, un rien qui nous dévie,

Vigueur aléatoire … où sombrerait la vie ?

Vibratile pensée, il n’est jamais trop tard !

Tarder serait-t-il vain, quel que soit l’avatar ?

Tarissement du corps privé de l’énergie,

t pourtant l’espérance, à fleur de nostalgie.

 

Giclant de solitude, Ô mutisme hurlant !

Lanceras-tu vers nous, l’appel d’un vif élan ?  

L’amplitude infinie œuvre dans la tourmente,

Mentionnons l’amour d’un regard qui cimente !

Mentor pour leur famille, entourons chaque aî,

N’éclipsons pas l’éclat de ce qu’ils ont don !

 

Rime(s) annexée(s) : reprise de la dernière syllabe du vers au début du vers suivant. On peut aussi rencontrer la reprise du mot entier à la place de la syllabe.

13 décembre 2021

Légèreté de l’Être

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La porte s’ouvre sur décembre

Dévoilant ses lumières d’ambre

En conscience avec l’hiver ;

Tandis que l’arbre au manteau vert

Se dénude au cœur de l’automne

Le vent fou, souffle monotone ;

Le frimas croît allègrement

Figeant l’ombre du firmament

Sur les sillons creux de la terre :

L’œuvre est au repos, solitaire.

 

Tes pas choisiront le chemin

De la grâce instruisant demain ;

Accueille avec persévérance

Le jour empreint de l’espérance ;

Accoutume-toi d’oublier

Ton mental pour te relier

À l’état de la plénitude

Fuyant l’ego, la platitude ;

Contemplatif, en l’unité,

Réapprends cette liberté.

 

Accepte avec plaisir le cycle

Des saisons, tandis que l’or gicle

De l’astre offert par l’horizon ;

Rejoins la tendre pâmoison

De la nature ensommeillée

Instillant ta vue émerveillée ;

Trouve la paix du dénuement

Et l’énergie intimement

Concédant la métamorphose :

L’action mais aussi la pause.

 

Nul besoin d’entrer au désert

Ni de se montrer fort disert ;

Bien ancré dans la vigilance

Goûte la véritable essence ;

Médite sur la vanité

Insufflé de sérénité,

Sans éluder chaque souffrance

Sur le fil de la délivrance ;

Face aux douleurs te courtisant,

Vis pleinement le temps présent.

 

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         8 décembre 2021

 

 

 

28 novembre 2021

Hymne à la Vie et l’Œuvre d’un Grand Auteur-Poète

 

Un disque transparaît dans les rousseurs du soir,

L’homme sent la douleur poindre telle une flamme

Et sa poitrine en feu lui somme de s’asseoir.

 

Il regarde la mer, portant au fond de l’âme

Son rêve de voyage… un dernier chant d’amour ?

Mais le mal qui l’étreint résonne comme un blâme.

 

L’œil, l’oreille, attentifs, éloignés du glamour

Composent le tempo des notes de musique

Fleurissant l’avenir d’un regard sans détour.

 

Vaincre ainsi le tourment de ce combat physique

- Malgré la folle angoisse ou le destin fatal -

Insuffle-t-il l’état de la métaphysique ?

 

Tu reprends ton chemin juste après l’hôpital

Conduisant ton voilier, voguant vers l’aventure,

La fleur de l’espérance inculquée au mental.

 

L’historiette fuse en couplets d’écriture,

Les ors de l’océan, l’air des charivaris

T’inspireront l’album d’émouvante facture.

 

L’eau coule infiniment sous les ponts de Paris

Gravant textes, succès, longue discographie !

Hommages, films, chansons ne seront point taris.

 

Au sommet de ta gloire et ce qui gratifie

Tu quitteras la France, admiré, consacré

Icône populaire ! Acteur, l’on t’édifie !

 

Tu voles dans le vent pour un peuple assuré

D’être aidé, soutenu par celui qui les aime

En cette île sublime, un Temple au Ciel nacré !

 

Ô Monsieur Jacques Brel ! Vous, notre Bel emblème !

 

 « Les Marquises » - [Terza Rima - 17 novembre 2021.]

 

 



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15 novembre 2021

Ruissellements, Grâce et Gratitude

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Ascèse, inspir, expir, légèreté

Corps détendu, ton front se déride,

Tes yeux rient jusqu’au bout du monde ;

Perçois l’heureuse évanescence

De la nature odorante ;

 

Tu suis le sentier escarpé

Caresses du vent tiède,

Bruissements des feuillages ;

Des clartés clignotent dans les arbres

L’air pur embaume à fleur de nez ;

 

Le cri de l'autour, l’écho se perpétue

Champignons sur un tapis de mousse,

Parfums d’humus, de frondaison ;

Vibration, énergie, immanence

Quiétude, respiration, plaisir ;

 

Ô Souffle de paix

Contemplation,

Exquise flânerie !

Ô Temple allevardien

L’eau coule de tes cimes !

 

Empreintes, rigoles, sillons

Scintillements sur les pierres,

Sol bourbeux, grondements ;

En contrebas, le torrent

Et l’afflux, vision d’abondance !

 

Chutes, rouleaux saccadés. . .

Bouquets d’écume, mouvements,

Plénitude de l'instant présent ;

Ô pulsations, fluidité !

Sensation de grâce infinie.

 

Tes pas souhaiteraient prolonger

Ce voyage au bout du monde,

Tu n’iras pas plus loin ;

Tu redescends de la haute passerelle

Empli de gratitude envers la Création.

 

Allevard - Savoie.

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12 septembre 2021

Pointillisme

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Ton regard se disperse en l’évocation…

Ta main s’unit, savante, à l’odeur de peinture ;

Miroir dans ce triptyque, un songe le ceinture,

Du trouble familier naît l’inspiration.

 

Le silence interroge un éclat de lumière

Et le rêve s’ébauche, espace, mouvement ;

Ton regard se dissout dans un dépouillement

Tandis que du pinceau fond la rose trémière.

 

Effluves d’ylang, musc, anémone, citral…

L’herbe haute se croque, un bouquet, la prairie,

Les prés d’ombre, l’auvent, l’âne, la bergerie ;

Perspective, la scène : un baiser pictural.

 

L’huile ? Source d’éveil ? Le nard de l’exotisme ?

La prégnance des cieux projette son linceul ;

Pigments sur les reliefs, d’un ton primaire, seul,

Le glacis de l’audace appelle au pointillisme.

 

Sur la fresque une femme en robe de satin…

Huppé ce chœur d’oiseaux ! Harpe musicienne ?

La tourterelle vole, Ô voix magicienne !

C’est le chant de l’aimée exaltant le matin.

 

Des méplats sur la toile où trône l’inconnue ;

Radieuse, elle pose … apaise ton désir …

Tu contemples ton œuvre : estampe du plaisir ?

Un corps, une promesse, état de grâce. Nue !

 

La muse fascinante apprivoise tes feux…

Te voici dans l’Éden, tu rencontres les anges !

L’éternité s’accorde aux lyres des louanges 

Que l’aquarelle t’offre à la gloire d’Orpheus. ˡ

 

ˡ  Orphée

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9 septembre 2021

L’élixir du désir - Terza Rima

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Poète valeureux, rejoindras-tu l’ondine ?

La nymphe qui ruisselle est là pour te charmer

Alors qu’un puits sans fond ceint ta lèvre badine.

 

Érato disparaît, pourquoi donc t’alarmer ?

Son pouls bat dans le tien comme une fine mouche

Sa présence frissonne, écoute-là rimer.

 

Hume le vent du large ensorcelant ta bouche

Que la tendre enjôleuse a pris dans ses filets ;

Sa lèvre de cristal grise ton cœur, le touche.

 

La muse tend son philtre aux précieux reflets

Elle montre sa gorge et soudain te capture !

Le voile de son corps se rit des feux follets.

 

L’horizon fut ton maître, indicible aventure,

La grâce te combla d’un souffle printanier :

Le pinacle des mots devint ta nourriture…

 

Délivre l’élixir d’un talent prisonnier !

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7 septembre 2021

Le Chant de nos Printemps - La Reverdie – Poème du moyen-âge

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À l’ombre du jardin, le trouvère grisé

Chante une sérénade en charmeur aiguisé ;

La rose, le jasmin, l’œillet vermeil rosé

S’enflamment de l’effluve ainsi poétisé ;

Silène, réséda, le trèfle à quatre feuilles

S’emperlent sur l’arceau de flambants chèvrefeuilles,

L’amant clame sa fougue : — Ô belle, que tu veuilles

Et mon plaisir abonde, où que tu le défeuilles !

 

La fiancée heureuse a  mis ses beaux atours,

Languissant de l’élu qui prône son discours

Pour faire sa demande avec des mots velours,

Il égaye sa douce au jeu des calembours !

L’étincelante rime ajoute une caresse

À celle dont le cœur se pénètre d’ivresse,

Le conteur lui rend grâce et le désir progresse

Pâmant la dulcinée à fleur de sa tendresse.

 

Tel un scintillement, l’esprit de l’amoureux

Coule comme du miel, d’un rythme savoureux,

Un oiseau lui répond d’un trille langoureux,

Le délice dénoue un songe vaporeux.

— Te souviens-tu chéri de nos jeunes années ?

Le printemps brille encor sur nos peaux satinées,

Les amours de l’hiver soupirent, couronnées

Par ces rires d’enfants marquant nos destinées.

7 septembre 2021

Éloge à l'aimé - Bonheur partagé

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Éloge à l’aimé  [extrait] :

Ta présence à mes côtés.

Ta pensée attachée à la mienne.

Tu serres ma main dans la tienne.

Saveurs du silence où l’on se comprend sans rien dire.

Nous nous aimons.

Les étoiles de nuit sont des cœurs enflammés.

L’aube est un fruit d’allégresse.

Je suis heureuse jusque dans le toucher de toi.

Le plaisir brûle jusqu’au bout de nos doigts.

Enivrante clarté.

 

Bonheur partagé

L’air insaisissable… un ombragement magique sous les arbres, la présence de la joie… Une piste à l’infini de tes yeux d’ambre. La brise qui chuchote, la montagne à fleur de vue, un escargot sur la branche de l’assoupissement, une fêlure sur la vitre et l’instant qui se craque et se croque, nonchalance dans la grâce du repos. Un salut, une voix, un sourire et nous voilà plongés dans l’étrangeté de la rencontre, écrin où le soleil paraît.

La chevelure d’argent d’un nuage s’auréole d’une poudre d’embruns. Sur le berceau du firmament, une ombre d’infinitude tressaille. L’ineffable s’inscrit sur la toison des cieux. Tel un diamant céleste offert au manteau terrestre, l’éclat de ce jour bénit ton cœur d’enchantement. Les colombes de la paix virevoltent sur la voûte éthérée.

Frémissure d’un souffle… l’oiseau-lyre suspend son vol sur le jardin fleuri. Une myriade resplendit en perles d’or, émeraude et saphir. Sur la forteresse de l’immensité, voguent des larmes. La pluie est un bateau radieux qui berce ton corps d’une vibrante houle. Bouquet féerique où trône un séraphin, l’évocation astrale transfigure la sphère.

Un effluve de parfums couronne ton visage. Goût mentholé dans ta bouche. Frissons du désir… divine lueur au piédestal du zéphyr, l’azur se teint d’un trait de crayon blanc. Au rosier de la tour, se dessine la terre, grandeur en ta prunelle où se mire la nue. Ébouriffés, tes cheveux épousent l’horizon. L’astre fait des ronds de lumière sur ta peau…

 Credo au seuil de l’amour : le bonheur partagé.

5 septembre 2021

Beautés savoyardes

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Ô Ciel ! Tes lueurs déclinantes

Soulignent la sérénité

De tes lignes prééminentes

Célébrant la douce unité

Des beaux couchants !

Renaître aux chants

Ravivant notre clairvoyance

Sentir, contempler, se nourrir

De la pure luxuriance !

À fleur de clarté, se quérir

Des dons du monde

Tout surabonde !

Accueillir la suavité

Des montagnes étincelantes

S'émerveillant de la beauté

Des paysages, cols, lacs, plantes !

 

Ô m’emplir de toi

Ma belle Savoie !

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4 septembre 2021

Ode à l’Amour

 

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Elle, lui ! Duo de l’alter ego ?

 

Appropriation de l’espace, révélation de l’instant. Réalité fusionnelle. Fulgurante composition, sagacité d’expression. Écoutons les préliminaires. . .

 

Elle, lui, dans l’œuvre inspirante et l’exhalaison pure de la poésie.

 

Muse ! Laquelle ? Elle, lui, nous ? Rencontre. Coup de foudre ! Causerie ininterrompue dans l’équilibre de l’harmonieuse alchimie. Mutuelle intensité des perles tendres coulant de la paire savante.

 

Intimité, langueur voluptueuse glissant de leurs voix.

 

Temps démesuré du tempo. Temporiser, alimenter, assurer. Inflexion. Le duo s’écarte. Se quitteront-ils ? Soupirs, sourires, visages lumineux, silences. . .

 

Ô ! Réitérer, surseoir à la cécité de la parole. Intermède. Ils se rapprochent... Les voici verbalisant un florilège de vers passionnés. Érotisme !

 

Ils s’aiment, sèment leur ferveur, réduisent la distance ! Élégance et rythme. Intonation et corps libérés. Style flamboyant. Nous voici portés par l’hymne des cœurs.

 

Présence. Magnétisme ! Substance et résonance des tirades lyriques. Transcendance. Richesse et plénitude des mots jaillissant du chant des amants.

 

Éloge du couple dans les loges de l’admiration. Loft, baisers de miel. Grâce des regards. Douceur en l’intime de soi. Tête dans les étoiles, tour de magie. Corps sensuels. L’étreinte entre eux, toi, moi, vous.

 

Deux êtres épris. Le bonheur fond.

 

Chacun relié à l’essence même de l’autre. Prose offerte à fleur de l’éloquence. Leurs traits sculptés par des reflets sacrés, le duo interprète sa joie avec brio. Brillantissime !

 

Yeux clos. Évocation, toi, moi en elle et lui. Je bois tes prunelles, ta ritournelle, ton haleine… Yeux rouverts, fol dénouement. Vous n’en saurez pas plus. . .

 

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14 août 2021

Immanence

 

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Le firmament fond sur les clartés de la terre,

Quelques gouttes de pluie illuminent

La poussière des cailloux ;

Enivrée de volupté, la montagne brûle d’amour ;

L’inaltérable Création te réjouit !

 

Sur la nappe fleurie des prés d’ambre,

Un souffle se relie au tien !

Dans cette légèreté de l’expérience offerte, 

Une multitude d’étoiles

Ravit ton cœur éclairé !

 

Entends-tu les harpes de l’instant ?

 

L’âme s’ouvre aux secrètes respirations,

Une présence te ceint de sa grâce ;

Puisant dans le cristal des choses,

Tu t’imprègnes languissamment

Des beautés de ce monde.

 

Lorsque l’écriture jaillit de l’offrande,

La puissance d’un feu te submerge

D’une éclatante magnificence ;

L’allégresse ranime la flamme des mots,

La profusion t’invite au bonheur !

 

Entends-tu les coqs discourir ?

 

Admire l’intensité bienheureuse

Des papillon, lézard, insecte, coq,

Ils honorent le soleil, le vent, la pluie ;

Étreins l’intériorité de la fleur, du feuillage,

Ils sont propices à la découverte.

 

Les doigts déliés de la surabondance

T’éclaboussent du subliminal ;

Le rien s’entrelace dans tes yeux, ta main,

Ton regard côtoie une force magique

Et l’ineffable captive ta plume.

 

Entends-tu ces bruissements de joie ?

 

Dessine les douceurs de l’universalité

Dans cet appel à l’accessible splendeur ;

Les cithares du monde coulent

De la source cachée

De tes contemplations.

 

Loin des bruyances citadines,

Cette fécondité dépouillée

Magnifie ta vision ;

Ton être se comble

De la sève pastorale.

 

Entends-tu cette louange ?

 

Les ailes de la Providence

Flamboient en l’intime

Efflorescence ;

Une promesse fuse

Élevant tes rêveries.

 

Dans cette multiplication du Verbe,

L’univers sème le merveilleux

De la Vie en abondance ;

Ton visage, ton cœur s’éblouissent

De l’immanence et tu remercies.

 

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30 juillet 2021

Univers ou unis vers ?

Au seuil de chaque journée, auréoler son regard de la beauté des choses et de la vivance qui nous animent au quotidien... S’émerveiller d’une voix, d’un mot, d’un message, d’un oiseau qui sautille, d’une fleur illuminant le sol glacé, d’un ciel de cendre, d’un voile de brumes... S’emplir du rosissement d’un couchant, d’un fragment d’or dans l’ombre au soir, d’une source mélancolique coulant des bras nus de l’hiver... S’ouvrir à la respiration délicate des murs, aux gazouillis du matin, à tous les êtres... Goûter secrètement les silences et bruyances de l’univers, humer le souffle du vent, glisser ses pas sur les cailloux blancs de l’espérance et dans ce rêve éveillé, s’aviver d’un songe d’été, tandis que des flocons saupoudrent l’imaginaire de l’instant présent... Accueillir nos frères et sœurs d’humanité avec leurs savoirs, talents, différences, dans la paix des cœurs, la joie et ce partage d’amour à s’offrir mutuellement.

 

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Heureuse Rêverie

 

Noyau infinitésimal,

Tu gravites au centre du Cosmos

Ta porte s’ouvre, la lumière fuse

Où scintillent des pixels d’or.

 

Astres, chants de l’Univers,

Vous pénétrez la voie lactée

Votre œuvre me transporte

Au cœur de l’origine.

 

Nébuleuses de l’espace,

Vous sculptez l’infinitude

Renaissant à chaque instant,

Précieuses et lumineuses.

 

Frémissements voluptueux,

J’entends battre votre cœur

Tandis que le silence succède au Tout...

Et que se prolonge la grâce d’un Monde où je rêvais.

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24 juillet 2021

Saint-Jean-Pied-de-Port, la cité médiévale !

Ville-étape jacquaire et touristique
accueillant les pèlerins et visiteurs

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Sa vieille ville, la ville haute, ses remparts, son enceinte, sa citadelle, ses rives droite et gauche, la Nive…

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Le pèlerin, sac à dos sur les épaules, fatigué par le chemin, entrevoit la porte de Saint-Jacques, il entre dans la cité qui rayonne sous les éclats du soleil et des ciels empreints de poésie, ceinte par un panorama montagneux et verdoyant ; Saint-Jean-Pied-de-Port offre à chacun, repos et plénitude au cœur des Pyrénées...
Voyageur, ascète, pose tes pas alanguis sur ce passage essentiel avant de rejoindre l’Espagne et goûte à ce repos mérité
Promeneur, estivant, profite de cette flânerie à l’abri du site médiéval ; silencieux, découvre, rêve, parcours, assieds-toi, écris, photographie, ou mieux : ne fais-rien, médite, emplis-toi sereinement des charmes de ce lieu…

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23 juillet 2021

S o n n e t s (Forme fixe)

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Extraits du recueil : " Ce phénix cher à mon cœur " 

[ Sonnets qu'Alexandrins ]


Légèreté de l’aube

Le givre matinal étend son voile immense

Sur la plaine transie occultant les moissons ;

Les crachins du brouillard  pénètrent les buissons

Criblés du clair-obscur de ce flot de clémence.

 

Les oiseaux dans l’espace  avivent la dormance

De la terre en sommeil où planent des frissons ;

La brise tiède embaume, insufflant des chansons 

Et la flore s’attache aux flux de transhumance.

 

Le berger se promène au milieu du troupeau,

Il aime chaque jour sortir son vieux pipeau

Car jouer de la flûte enchantera le monde.

 

Le cheptel qui dormait se lève pour danser,

Le cerf s’approche, heureux,  du chêne qu’il émonde

Puis il brame d’ivresse, en son cœur, exaucé.

  

Contemplation pastorale

La brume se dissipe au cœur des solitudes

Tandis qu’un doux soleil illumine les cieux ;

Les voiles d’un nuage explosent, précieux

Sur l’ocre des sillons gorgés d’infinitudes. 

 

Une écharpe d’embruns descend des altitudes

Alors que le chamois gambade, gracieux ;

Le renard guette encor d’un œil pernicieux

L’enclos du poulailler, source des turpitudes.

 

La neige languissante épouse les cyprès

Tel un rideau d’albâtre à l’antre des forêts ;

Les senteurs de l’humus fleurissent la chaumière. 

 

Le ravissement trouble un berger dans le soir,

Son regard d’émeraude accueille une lumière

Lorsqu’auprès des brebis, l’homme revient s’asseoir.

 

L’heure sacrée

Un flamboiement rieur couronne la fenêtre

Tel un zéphyr d’amour qui traverse le soir ;

Les rayons du soleil recouvrent l’ostensoir

Qu’une frise d’or pur diapre de bien-être.

 

Un souvenir t’enlace et la foi te pénètre

Tandis qu’un doux arôme effleure l’encensoir ;

Le corps mystérieux tremble sur l’aspersoir,

La douceur de l’effluve est propice au renaître.

 

L’écharpe de la nuit égrène le jasmin,

La myrrhe, le santal, trônent sur le chemin

Et la flamme d’un songe orne ta rêverie.

 

Ouvriras-tu l’écrin serti d’argent, d’émaux ?

Tu saisis l’unité de cette heure fleurie

Quand la Sainte Écriture accompagne ces mots.

 

Cher Enfant

Nous accueillons ce jour dans la réjouissance

Attendant ta venue à fleur d’intimité ;

Nos cœurs battent pour toi, tendre complicité,

Et l’amour te constelle, étoile d’innocence.

 

Une aube radieuse éclaire ta naissance,

L’heure bénie apporte un flot de liberté ;

Cher ange délicat, fêtons notre fierté

Tandis que l’on t’enlace avec reconnaissance.

 

Ta frimousse m’exhorte avec émotion,

Lumière de mes yeux, vois mon affection !

Mes baisers sur ta main vibrent de gratitude.

 

L’azur de ton regard reflète la splendeur,

Ton sourire adorable exprime la candeur

Lorsque tes premiers cris s’offrent en multitude.

 

Promesse                    

Devant l’inestimable, accueillons sa naissance

Lorsque l’enfant divin naît dans l’humilité ;

Du Père, Il a reçu la prodigalité

Comme un trésor qui s’offre avec réjouissance.

 

Alors que l’Évangile en donne connaissance

L’âme vibre d’amour pour sa grande bonté ;

Il ne nous juge pas dans notre humanité,

L’Esprit revêt nos cœurs d’un miel de quintessence.

 

L’eau me brûle, j’ai soif et goûte les frissons

De l’indicible source au creuset des buissons,

Je peins l’or, l’indigo, des encres d’aquarelle.

 

La grâce inonde l’œuvre, un bijou pictural,

Sa clarté me bénit d’une ombre intemporelle,

La Croix baigne le soir d’un parfum sépulcral.

 

Sainte Famille

L’Emmanuel perçoit notre exaltation

Lorsque l’ange paraît, l’heureuse mère prie ;

Insaisissable aura, nous élève Marie,

Recevons l’astre pur de l’Incarnation.

 

Sa présence rayonne, humble évocation,

Dieu désigne la route en étape fleurie ;

Devant l’œuvre suprême, Ô Jésus, je m’écrie :

Dans tes yeux quel trésor, toute Création !

 

Que s’offre à nos enfants un superbe héritage :

Paix ! L’équité ! L’espoir ! Les bonheurs du partage !

L’amour qui nous unit rehausse nos élans.

 

Par-delà chaque épreuve, intime certitude :

Un souffle trinitaire élève nos talents !

Accueillons l’indicible en son infinitude.


Quelques précisions techniques :

Le sonnet s’écrit en alexandrins (12 pieds : 6/6 avec césure obligatoire au 6e pied). Il comprend deux quatrains et deux tercets, soit cinq rimes différentes, avec des consonnes d’appui, obligatoires. Deux des cinq rimes (une masculine et une féminine) forment la structure des quatrains. Les trois autres rimes constituent les deux tercets, suivant le schéma :

        ABBA – ABBA – CCD  – EDE  ou EED

        rimes FMMF – FMMF – MMF – MFM … …

L’enjambement (ou rejet) sont interdits entre les strophes. Chaque quatrain et chaque tercet doivent avoir une idée par eux-mêmes et se terminer par un point, jamais par une virgule ou sans ponctuation. Les règles de la prosodie sont de rigueur (pas de hiatus,  élision faite, fins de rimes féminines/féminines - masculines/masculines - singulier/singulier - pluriel/pluriel, pas d'écho en césures/rimes - ou rapprochés...).

22 juillet 2021

Les Poètes en chanson...

 1-fond-génial-de-musique-42184326 libre de droits

 

17 juillet 2021

2020 - Confinement et Déconfinement

CONFINEMENT ET DÉCONFINEMENT

 

 « Fut-il, futile confiné,

Le déconfit ne ment ? Jamais ?

Révoquant le confinement ! »

 

1-IMG_5859

 Merveilleuse Création

Cœur en sourdine, écoutez les oiseaux

Car leur concert devient source de joie ;

Voyez le merle heureux qui se déploie,

Délaissons-nous du piment des réseaux.

 

Sentez l’air pur emplissant vos narines

Tout resplendit, quelle perfection !

Ô rêverie ! Ô contemplation !

L’azur miroite en nos humeurs chagrines.

 

L’âme s’accorde un doux soulagement

Subodorant une fragrance vraie ;

Le corps se fond dans cette roseraie,

Cueillons la vie avec attachement !

 Avril 2020

 


 « Exemplaires, fort consciencieux

Ils sont pour nous un lien précieux

Soutenons-les, remerciant sans cesse

Chaque soignant pour sa délicatesse. » 

 

    Le Don de Soi

 Nombreuses mains, grands cœurs, ils luttent, exemplaires

Au quotidien pour nous, malgré l’adversité ;

Face au virus, ils ont cette capacité

À répondre présents, chacun, très populaires.

 

En mars deux mille vingt, pendant des jours, des nuits

Comme en avril -à l’œuvre- ils restent disponibles ;

Assumant leur travail et des tâches pénibles,

Ils combattent ensemble, engendrant nos appuis.

 

Les personnels soignants, d’une belle attitude,

Veillent chaque malade, en des soins protecteurs ;

Louons ces doux héros, ces humbles serviteurs,

Entourons-les d’amour, de notre gratitude.

 

Bravo ! Chauffeurs, livreurs, agriculteurs, facteurs,

Boulangers, maraîchers, employés et caissières,

Gendarmes, policiers, les corps auxiliaires,

Prêtres, patrons, élus… merci, brillants acteurs !

 

L’équipe de collecte assure dès l’aurore

Le vidage des bacs durant toute saison ;

Pour ces papiers, déchets, que l’on pose à foison,

Envers l’engagement, ce dur métier, j’honore. 

 

    9 avril 2020


Rassemblement d’avant

La fresque me laisse pantoise

Je fixe l’océan turquoise

Qui berce mes yeux éblouis,

J’aime ces flots d’ors enfouis !

Par un joyeux préliminaire

Le ciel pleure extraordinaire

Sur la foule aux teints colorés

Portant des foulards mordorés.

 

La multitude satisfaite

A revêtu l’habit de fête

Avec des saris de satin,

Quel doux silence puritain !

Cette caste galvanisée

Scrute la femme intronisée

Princesse hindoue au tambourin

Qui joue et chante avec entrain.

 

Fut-elle icône, matriarche,

Imaginons que sa démarche

Éloignera tous les gourous,

Ne croyons pas aux loups garous !

Elle interprète, magistrale

Un mantra de l’Inde ancestrale

Ô figure d’exception

Inculquant la dévotion !

          30 avril 2020 


Monde en déconfinement

Il suffit que le Covid brise

Tout élan, grand choc de la crise

Et survient le confinement,

Interdits de rassemblement !

Plus de travail, école, culte

Que chacun des médias ausculte

Les citoyens de tout pays

Découvrent que rien n’est acquis.

 

Comment accepter ce passage

De vie, où l’esprit reste sage

Transfigurant le quotidien,

Il se transpose tel gardien !

Notez ce goût de l’écriture

Quand lire devient nourriture

Accompagnant l’essentiel

Face au moi superficiel.

 

Puis retrouvant nos assemblées

Loin des périodes troublées

Nous louerons la fraternité,

De même sa pérennité !

Nous choisirons la confiance

Face aux forces de la science

Pesant le déconfinement

D’un monde sans renoncement !

11 mai 2020


1-IMG_1123

 Les horizons de l’infini

 Demain,

Tu partiras à l’aventure

Redécouvrant dans la nature

Les traces d’un nouveau chemin.

Demain,

Tu traverseras ces montagnes

Avec leurs pentes pour compagnes

Gardant raison d’un tour de main.

Demain,

Devant l’ascension risquée

Repérant la pierre étriquée

Tu salueras l’effort commun.

Demain,

Escaladant ce monde hostile

Au sein de sa grandeur subtile

Brilleront tes yeux de gamin.

Demain,

La cime accentuera ta joie

Face au panorama de soie

Trônant tel un beau parchemin.

Demain,

 contemplant l’altitude

Ton cœur brûlant jubilera

Quand le sommet couronnera

L’exploit marquant la vastitude.

  19 mai 2020

16 juillet 2021

Je me présente un peu...

mfm

présentation

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15 juillet 2021

Rêverie ... Blog en cours de construction ...

Préparation des articles en cours

IMG_5697Une page s'ouvre sur la poésie . . .

 

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