Légèreté de l’Être
La porte s’ouvre sur décembre
Dévoilant ses lumières d’ambre
En conscience avec l’hiver ;
Tandis que l’arbre au manteau vert
Se dénude au cœur de l’automne
Le vent fou, souffle monotone ;
Le frimas croît allègrement
Figeant l’ombre du firmament
Sur les sillons creux de la terre :
L’œuvre est au repos, solitaire.
Tes pas choisiront le chemin
De la grâce instruisant demain ;
Accueille avec persévérance
Le jour empreint de l’espérance ;
Accoutume-toi d’oublier
Ton mental pour te relier
À l’état de la plénitude
Fuyant l’ego, la platitude ;
Contemplatif, en l’unité,
Réapprends cette liberté.
Accepte avec plaisir le cycle
Des saisons, tandis que l’or gicle
De l’astre offert par l’horizon ;
Rejoins la tendre pâmoison
De la nature ensommeillée
Instillant ta vue émerveillée ;
Trouve la paix du dénuement
Et l’énergie intimement
Concédant la métamorphose :
L’action mais aussi la pause.
Nul besoin d’entrer au désert
Ni de se montrer fort disert ;
Bien ancré dans la vigilance
Goûte la véritable essence ;
Médite sur la vanité
Insufflé de sérénité,
Sans éluder chaque souffrance
Sur le fil de la délivrance ;
Face aux douleurs te courtisant,
Vis pleinement le temps présent.
8 décembre 2021