Le Summum des Souffrances
Par quel discernement souligner la nuance
Quand le peuple panique et semble dépassé ?
Comment circonvenir pareille diffluence
Face aux puissants méfaits qui pourraient menacer ?
Prenons soin de la terre assumant nos croyances
De même de chacun dans nos communautés ;
Il faut faire des choix, former des alliances,
Œuvrer pour le partage, aider les moins dotés.
La nature s’épuise, une clameur s’élève
De limiter l’impact de la possession ;
Toute guerre détruit -des hommes- de son glaive
Pourquoi le mal afflue avec obsession ?
La boue a revêtu les blés rouges d’Ukraine
Dont la gelée exsangue inonde les débris ;
Depuis neuf mois déjà cette indicible haine
Engendre le chaos, ravage les abris.
Des milliers de civils meurent par l’injustice
D’un ferme despotisme infligeant ces malheurs ;
La paix doit se conclure ainsi que l’armistice
Pour délivrer l’espoir dans l’océan des pleurs.
L’horreur est de survivre aux pires conséquences,
N’oublions pas non plus d’autres pays touchés ;
Combien souffrent toujours de fortes dépendances,
Les conflits sont nombreux, sans réels débouchés.
Rien ne devrait renaître après la fin du monde
Mais l’amour ineffable exhorte au souvenir ;
Armes ! taisez-vous vite en l’aube moribonde,
La mort d’un vil effroi saurait-elle advenir ?