Scène surréaliste

Tu contemples cette photographie
D’Andrea Pavan !
Illusion d’optique ?
Dans un tunnel, de multiples ovales
Jettent leurs dés…
Quel beau 3 D !
Au centre de cette galerie… « d’Art »
Un personnage :
Est-ce un sportif ?
Le top du top du ballon de rugby ?
Imaginons
Ce que l’on veut !

L’originalité

Du fait de sa perception,
Que voit l’architecte ?
Le nombre d’or, sa passion ?
Qu’est-ce qu’il détecte ?
Pour le poète ou l’écrivain
L’histoire inventée
Avec la pâte et du levain
Indique l’idée !
Mais face à la réalité
Quelle connaissance ?
Dévoile-t-on la Vérité
Créant l’apparence ?

L’écriture, une illusion ?

Dans le jardin, le merle a croqué les cerises,
Beau registre clément mais si le renard chante
Même le rossignol, d’un bel accent, déchante
Car tout coquin trompeur suscite des méprises.

L’imitateur compose avec habileté,
Ne soyons pas naïfs malgré la vraisemblance
Réfléchissons d’emblée, alors la vigilance
Écartera du leurre et de la fausseté.

L’alternative cite un brin de syllogisme,
Discerner le bon sens reflète nos écrits
Les sujet, prédicat, copule sont transcrits
Comme préconisé sans faire de sophisme.

"Chaque magicien offre l’illusion,
Baignant au cœur de l’art, je suis magicienne
Et donc dans l’illusoire !" aussi je ferai mienne
La plume de chacun, vivante fusion.

Ainsi, l’on pourrait croire, à force d’alchimie,
Qu’un parfait bric-à-brac réunit le Salon
Pour façonner le verbe envers l’antinomie
Des styles d’écriture au plus bel échelon.

N.B. : Les amis du Salon des Poètes de Lyon nous ont proposé d'écrire -en décembre- sur une photo issue de : « Gallery Yellow Korner, du photographe Andrea Pavan, artiste italien. »

Suivre ce lien pour visualiser cette magnifique photo : https://www.yellowkorner.com/fr/p/the-gallery/56182.html

... en évoquant le temps des cerises, la magie et le syllogisme...

L'été dernier, tu t'es rendu(e) à l'OL Vallée

pour revoir, écouter l'exceptionnel concert

de ces artistes tant aimés !

...que tu suivais depuis les années 70

En 2022, c'était la tournée des "SIXTY" !

Ô Magnifique concert des ROLLING STONES !

Tu te souviens de l'été 1973 et "d'Angie"

votre chanson fétiche depuis toujours !

Paroles - The Rolling Stones - Angie :

Angie, Angie
Angie, Angie

Quand ces nuages ​​vont-ils tous disparaître ?
When will those clouds all disappear?

Angie, Angie
Angie, Angie

Où cela va-t-il nous mener à partir d'ici ?
Where will it lead us from here?

Sans amour dans nos âmes
With no lovin' in our souls

Et pas d'argent dans nos manteaux
And no money in our coats

Vous ne pouvez pas dire que nous sommes satisfaits
You can't say we're satisfied

Angie, Angie
Angie, Angie

Tu ne peux pas dire que nous n'avons jamais essayé
You can't say we never tried
Angie, tu es belle, ouais
Angie, you're beautiful, yeah

Mais n'est-il pas temps de se dire au revoir ?
But ain't it time we said goodbye?

Angie, je t'aime toujours
Angie, I still love you

Tu te souviens de toutes ces nuits où nous avons pleuré ?
Remember all those nights we cried?

Tous les rêves étaient si proches
All the dreams were held so close

Semblaient tous partir en fumée
Seemed to all go up in smoke

laisse moi te chuchoter à l'oreille
Let me whisper in your ear

Angie, Angie
Angie, Angie

Où cela nous mènera-t-il d'ici
Where will it lead us from here
Oh, Angie, ne pleure pas
Oh, Angie, don't you weep

Oh, tes baisers ont toujours un goût sucré
Oh, your kisses still taste sweet

Je déteste cette tristesse dans tes yeux
I hate that sadness in your eyes

Mais Angie, Angie
But Angie, Angie

N'est-il pas temps de se dire au revoir ?
Ain't it time we said goodbye?

Ouais
Yeah
Sans amour dans nos âmes
With no lovin' in our souls

Et pas d'argent dans nos manteaux
And no money in our coats

Vous ne pouvez pas dire que nous sommes satisfaits
You can't say we're satisfied

Angie, je t'aime toujours, bébé
Angie, I still love you, baby

Partout où je regarde, je vois tes yeux
Everywhere I look, I see your eyes

Il n'y a pas une femme qui s'approche de toi
There ain't a woman that comes close to you

Allez, bébé, sèche tes yeux
Come on, baby, dry your eyes

Angie, Angie
Angie, Angie

N'est-il pas bon d'être en vie ?
Ain't it good to be alive?

Angie, Angie
Angie, Angie

Ils ne peuvent pas dire que nous n'avons jamais essayé
They can't say we never tried

C'était hier lorsqu'ils chantaient, tu n'as rien oublié !

Lien - https://youtu.be/RcZn2-bGXqQ

Nos pas se sont posés sur l’année nouvelle et voici que « l’Espérance » en cette tendre pensée insufflée, écoutée et lue entrelace notre âme auprès de ces deux autres vertus l’entourant : « La Foi et la Charité », trois vertus théologales accessibles à chacun(e) … avec toi mon enfant, toi mon frère, toi ma sœur, nous voici parcourant profusément l’œuvre du talentueux Poète Charles Peguy -page après page- l’ouvrage du « Porche du Mystère de la deuxième vertu » écrit par l’auteur en 1911.

Soit vous restez devant le porche de l’entrée de la cathédrale, soit vous entrez et vous asseyez dans le silence offert de l’instant présent pour lire tranquillement ce poème [Monologue de madame Gervaise]… sinon, fermez vos yeux, écoutez ce poème en suivant le lien joint ; laissez-vous porter, guider par cette petite espérance qui s’avance sur votre route 2023, tel doux mystère à méditer dans la joie, la lumière, la confiance, rendant grâce « d’être » ici et maintenant.

« L’Espérance » est là ! comme elle, avançons-nous sereinement sur le chemin de l’amour au présent, tournés vers le futur…

Pour l’écouter :

Poème de Charles Péguy : « Le porche du mystère de la deuxième vertu »

Extrait :

Madame Gervaise rentre

La foi que j’aime le mieux, dit Dieu, c’est l’espérance.

La foi, ça ne m’étonne pas.
Ça n’est pas étonnant.
J’éclate tellement dans ma création.
Dans le soleil et dans la lune et dans les étoiles.
Dans toutes mes créatures.
Dans les astres du firmament et dans les poissons
de la mer.
Dans l’univers de mes créatures.
Sur la face de la mer et sur la face des eaux.
Dans le mouvement des astres qui sont dans le ciel.
Dans le vent qui souffle sur la mer et dans le vent
qui souffle sur la vallée.
Dans la calme vallée.
Dans la recoite vallée.
Dans les plantes et dans les bêtes et dans les bêtes des forêts.
Et dans l’homme.
Ma créature.
Dans les peuples et dans les hommes et dans les
rois et dans les peuples.
Dans l’homme et dans la femme sa compagne.
Et surtout dans les enfants.
Mes créatures.
Dans le regard et dans la voix des enfants.
Car les enfants sont plus mes créatures.
Que les hommes
Ils n’ont pas encore été défaits par la vie.
De la terre.
Et entre tous ils sont mes serviteurs.
Avant tous.
Et la voix des enfants est plus pure que la voix
du vent dans le calme de la vallée.
Dans la vallée recoite.
Et le regard des enfants est plus pur que le bleu du
ciel, que le laiteux du ciel, et qu’un rayon d’étoile
dans la calme nuit.
Or j’éclate tellement dans ma création.
… …

Concert pour le Bangladesh

Par Billy Preston :

Hmm, sweet Lord (hallelujah)
My sweet Lord (hallelujah)
Hmm, my Lord (hallelujah)
Sweet, sweet Lord (hallelujah)

I really want to see you
Really want to be with you
Really want to see you Lord
But it takes so long, my Lord

- - - - - - - - - - - - - - - -

Hm, mon Seigneur
Mon doux Seigneur
Hm, mon Seigneur
Mon doux Seigneur

J'ai vraiment envie de te voir
Vraiment envie d'être avec toi
Vraiment envie de te voir Seigneur
Mais cela prend tellement du temps, mon Seigneur

Joue, jouez . . . du blues . . . pour moi, pour nous . . .

 Dans le même esprit, tu réécoutes cette merveilleuse chanson :

« Still Got the Blues » de Gary Moore

... les notes pleurent de sa guitare ... et toi ?

... ... ...

Cela fait tant d'années que je n'ai pas vu ton visage,
mais ici dans mon cœur il y a un espace vide où tu étais.
Même si les jours vont et viennent,
il y a une chose que je sais,
J'ai toujours le blues pour toi.
 
C'était il y a si longtemps,
mais j'ai toujours le blues pour toi.

Forme-fixe : Moyenne bergerette

Le chant victorieux du Printemps

J'aime accueillir ce beau printemps
Aux tons fleuris d'infinitude ;
Tandis que fond la plénitude
Un songe heureux bénit l'instant.

Le foulard blanc du ciel bleuté
Erre parmi l’air cristallin
Dont les reflets rose opalin
Ornent l’azur d’or ouaté.

J'aime accueillir ce beau printemps
Aux tons fleuris d'infinitude ;
Tandis que fond la plénitude
Un songe heureux bénit l'instant.

Bloc de papier, le cœur battant
Quand le temps pleure avant l’étude
J’écris ces mots de gratitude
Car ton sourire en fleur m’attend.

J'aime accueillir ce beau printemps
Aux tons fleuris d'infinitude ;
Tandis que fond la plénitude
Un songe heureux bénit l'instant.

N.B. : Proposition du Salon des Poètes de Lyon aux amis du Groupe d'Étude, avril 2023 :
Mots : victoire – papier.
Phrase : quand le temps pleure.
Forme-fixe : la moyenne bergerette.
Placer l’expression : en fleur ou en fleurs.

Cette « moyenne bergerette » comptant 20 vers, est constituée de 5 strophes en vers octosyllabiques (8 syllabes) ; elle comporte des rimes embrassées, suivant la forme-fixe : ABBA - CDDC - la 1ère strophe est reprise en 3e strophe-refrain ABBA ; la 4e strophe s’écrit avec des mêmes fins de rimes que la 1ère strophe ABBA mais comporte des mots différents ; le poème se termine par la répétition de la 1ère strophe-refrain ABBA. Rimes masculines dominantes, soit pour les cinq quatrains : douze vers originaux répétés, 12 vers en rimes masculines et 8 vers en rimes féminines.

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Dans le même esprit, autre poème :

Forme-fixe : Petite bergerette

Ce poème pascal est écrit entre une fille et sa mère défunte, il est composé de : 10 rimes masculines dont les 2 clausules-refrain + 4 rimes féminines.


Éternel serment

L’enfant :
– Je pense à toi chère maman
Un papillon pourfend l’espace
L’ombre s’éclaire et me dépasse
Telle ferveur en mouvement.

La défunte :
– Te revoici pour me fleurir
Sur cette tombe offerte aux cieux
Le vent se tait silencieux
Pour m’honorer et t’accueillir.
Je pense à toi !

L’enfant :
– Nous partageons ce beau moment
Le souvenir m’étreint, vivace
L’éther qui pleure, à nous s’enlace
Je te redis ce doux serment :
Je pense à toi !

Cette « petite bergerette » constituée de 3 strophes est composée de 14 vers en octosyllabes (8) ; elle s’apparente au rondeau, avec l'ajout d'une clausule (un refrain) en dernier vers de la 2e et 3e strophe, formé de la moitié du premier vers (4 syllabes).  La première strophe s’écrit suivant le schéma de rimes embrassées ABBA-MFFM. La 2e strophe s’écrit suivant le schéma CDCD uniquement en rimes masculines + clausule en 5e vers. La 3e strophe s’écrit suivant le schéma du premier couplet ABBA, mais sur d’autres mots avec des rimes embrassées MFFM + clausule.

Contemplons les derniers jours 2021

Dans les brumes, lueurs,

Levants, couchants,

Sols herbeux…

 Champ-Blanc, Décines, 1er janvier 2022

Parc de Parilly, Bron

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