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Les écrits de Marie-France (d'MF)
27 janvier 2023

Au soleil de l’ébauche

 Au front radieux de la Création


La poésie est brise à l’aube des contemplations
Ses bras rêveurs sont la goutte d’eau de l’écriture
Elle se fait caresse au front radieux de la Création
    
Elle conquiert un bout de terre
Mais pas seulement, elle étreint

La fécondité d’une source
Les souffles d’un vent d’été
La douceur d’une pomme acidulée
Les pétales délicats d’une rose
Puis sur le sentier à fleur de lac
Lorsqu’exhalent des senteurs
Un songe et la voici qui s’interrompt alors

Nul besoin de fermer les yeux
Il serait dommage de ne pas vagabonder
Ou d’écarter cette proximité

Le chien qui passe avec son maître
Une libellule, un colibri qui volent
Le papillon qui tournoie ici ou là
Les pécheurs assis sur le ponton
Les fleurs odorantes d’un tilleul
Un champ doré de tournesols
L’abeille butinant l’hibiscus
 
La mesure de la pensée et celle de la poésie
Ne peuvent s’accorder
Avec les aléas de la vie

L’aboiement de deux chiens en colère
Les bruits répétés d’une tronçonneuse
L’exubérance d’un concert musical
Les côtés sombres de la montagne
La férocité d’une bourrasque
La violence d’un incendie
Notre terre sèche épuisée

À la manière d'André Breton, inspiré par :

"Sur la route de San Romano 1948"...

Elle conquiert un bout de terreLa fécondité d’une sourceLe papillon qui tournoie ici ou làL’abeille butinant l’hibiscus

Les pétales délicats d’une roseLes pétales délicats d’une rose

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10 février 2023

La Vie en toute Créature - Le Verneil

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Doux souvenirs sublimant notre été
Montagne aimée au Verneil l’on s’évade
Ce haut village un lieu de promenade
Il vivifie en pareille unité


Entends l’oiseau babiller dès l’aurore
Puis le concert derrière les volets
Le roi des coqs reprend le fier relais
La poule glousse œuvrant d’un chant sonore


Le jars hautain criaille cou dressé
L’un des biquets gambade téméraire
Il est content cet âne qui va braire
La biche court de son pas fort pressé


L’abeille danse elle stocke un délice
Ce miel nectar d’acacia châtaignier
Heureux le chat s'endort dans le panier
Le chien s’approche et le scrute complice


La sauterelle aspire tendrement
L’exhalaison d’une gerbe de roses
Les hibiscus dont les fleurs sont écloses
Ornent la haie en bel ajustement


La libellule aérienne vole
Au bord du lac où nous sommes assis
Nous contemplons fascinés les glacis
Des chatoiements du soleil un symbole


Le Créateur de cette immensité
Sculpte l’azur l’obscur l’inaccessible
Soyons émus car tout paraît possible
La paix l’espoir la multiplicité


Quelque sagesse à puiser dans la joie
De la nature accueillant chaque don
Malgré la peur l’épreuve l’abandon
La Providence oriente la voie


Elle était belle a-t-on dit de la vie
Comme une rose à tenir dans sa main
Même fragile, accepte ton chemin
Vois l’horizon reluire avec envie

Texte Salon des Poètes de Lyon février 2023
Mots choisis : créature - obscur
Phrase inspirée : La rose était si belle
Expression utilisée : pareil
9 quatrains en décasyllabes (4/6) sans ponctuation
Rimes embrassées (ABBA-CDDC …)

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27 décembre 2021

Et si nous annexions la R i m e : Invisible diamant, l’Amour !

 

Partir ? Sinon rester, sans se croire en surplus,

Plutôt que ce vieillard que l’on ne verrait plus ?

Plût-il au différent, de se risquer au blâme,

Amertume ou bonheur ? Le flambeau d’une flamme !

Flammerole attendue envers l’être blessé,

lèbre encor ta joie en son cœur délaissé !

 

nescence précoce, un rien qui nous dévie,

Vigueur aléatoire … où sombrerait la vie ?

Vibratile pensée, il n’est jamais trop tard !

Tarder serait-t-il vain, quel que soit l’avatar ?

Tarissement du corps privé de l’énergie,

t pourtant l’espérance, à fleur de nostalgie.

 

Giclant de solitude, Ô mutisme hurlant !

Lanceras-tu vers nous, l’appel d’un vif élan ?  

L’amplitude infinie œuvre dans la tourmente,

Mentionnons l’amour d’un regard qui cimente !

Mentor pour leur famille, entourons chaque aî,

N’éclipsons pas l’éclat de ce qu’ils ont don !

 

Rime(s) annexée(s) : reprise de la dernière syllabe du vers au début du vers suivant. On peut aussi rencontrer la reprise du mot entier à la place de la syllabe.

6 octobre 2023

Style et création avec rime annexée

L’or-vert resplendit sur ce lac

Laquant le paysage pâle ;

Palettes d’un sublime hâle

À l’abri de flux sans ressac

Sacralisons le bel espace !

Pastels de rayons fulgurants

Rendons grâce aux reflets vibrants,

Renchérissons l’instant qui passe.

 

Pastiche, le « Jarnicoton » ?

Coton l’a proposé ! burlesque ?

Que nous l’écrivissions ? : grotesque !

Est-ce que l’accroître d’un ton

Ombrerait l’instant d’indécence ?

 

Sens de l’euphémisme, Ô juron !

Ronronnant tel un fanfaron

Ronge ton frein d’impatience !

 

Science, l’écrit ? dites-nous !

Nouveau poème ? un grand mystère !

Tergiverser, sinon se taire ;

Terminant par ce mot "minous"

Nouons le fil de chaque muse !

Musique tel un beau discours

Courons sur de vastes parcours

Courtisant le chat qui s’amuse !

 

Groupe d’études Salon des Poètes octobre 2023
Mots : Mystère - Jarnicoton
Phrase : regarde les chats qui s’amusent
Style de rime : la rime annexée : la dernière syllabe du vers est reprise au début du vers suivant.

La photo du mois :

Image Salon des Poètes oct 2023

22 janvier 2022

Scène Hivernale

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Ô paysages féeriques !

Votre manteau couronné

D’une brume givrante

Revêt son habit de froidure ;

Que nos regards transportés

S’émerveillent devant

Votre éclatante beauté

Ainsi magnifiée !

L’eau nichée au creux des halos

S’étend innocemment captive

À fleur des languissants reflets

Poudrés de vapeurs diaphanes ;

 

Chants des canards colverts

Planant au fil de l’onde

Lorsqu’un rond de lumière

Fuse, bref, impénétrable !

Jaillissement du soleil

Sur les auréoles blanches

Pâleur du ciel cotonneux

La sublime étrangeté !

Atmosphère suspendue

Lorsqu’advient le couchant

Suprême rêverie

Le bonheur absolu !

 

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10 mars 2022

Ève : « Septain » simple, double ou triple, à deux rimes léonines - forme libérée « semi classique »

 

Photo libre de droit de Fragment Fountain Composition Adam & Ève

        Ève                      (Forme reprise après le poème)

1ère strophe (en 6-8) :

Chante, chante, [1] louange, / Ève repose auprès de l’ange,

Ses yeux tissés de joie / immortalisent l’abandon …

L’amour, merveilleux miel ? / Divin, ce baiser sur sa frange ?

Dans le jardin, la trouble / un sifflement : frelon ? Bourdon ? [2]

Clame, clame, ¹ belle âme ! / Ô vil serpent, voici le blâme !

Légère, elle savoure, / accueille la source, le don,

Elle offre son pardon, / le démon la tourmente, infâme.

Septain simple

 

2ème strophe :

Tremble, tremble, ¹ vilain, / recrache l’eau de ton moulin

À paroles ! [3] Ta cour / décuple tes sombres mimiques ...

Fervent des faux serments, / ton vernis s’écaille, en déclin,

Ruisselle Dieu le maître / illuminant les eaux mystiques.

Fuis, fuis, ¹ provocateur ! / Ta fougue faiblit, tentateur !

Un souffle sur la rive, / ondoie en des vagues cosmiques,

Le bienveillant espoir / éloignera l’imitateur !

Septain double

 

3ème strophe :

Coule, coule, ¹ tendresse, / Adam, un diadème, dresse,

Couronne l’innocente / appelée au dépouillement…

Quelle sagesse éclaire / une incrédule maladresse ?

S’éteindra le flambeau / face à l’humble tressaillement.

Cours, cours, ¹ déconvenue, / un roi courtise l’ingénue !

Ève, [4] l’inaccessible, / ouvre son cœur languissamment…

L’Éden ? L’homme ? La pomme ? / Il faut choisir la retenue !

Septain triple.

 

[1] Verbe répété.

[2] Repos à la fin du 4e vers.

[3] Enjambement.

[4] Septain triple : le personnage principal (Ève) est indiqué une seconde fois, dans la strophe finale.

Les allitérations et/ou assonances majeures sont appuyées, en gras.

 

Poème de forme libérée « semi classique » créé par Marie-France Moriaux (Décines, Rhône), en août 2010. Cette forme comporte, soit : 

« SEPTAIN » SIMPLE, DOUBLE ou TRIPLE, À DEUX RIMES LÉONINES

- 1 strophe (septain simple),

- 2 strophes (septain double),

- 3 strophes (septain triple). 

Chaque strophe est constituée de 7 vers, soit « 1, 2 ou 3 septains de 14 pieds (syllabes) », respectant les règles de la prosodie telles que : élision obligatoire du « e » muet à la césure ; pas de hiatus ; diérèses effectuées. 

Métrique : 1 hexasyllabe (6 pieds) / (césure au 6e pied)

+ 1 octosyllabe (8 pieds) soit : 6 pieds – césure – 8 pieds. 

Forme: ABABCBC / DEDEFEF / GHGHIHI : rimes MFMFMFM / FMFMFMF /  MFMFMFM (avec alternance des rimes féminines et/ou masculines entre chaque strophe) ou inversement FMFMFMF/MFMFMFM/FMFMFMF. 

Première « licence » obligatoire formant « inversion » : en début de 1er et 5ème vers de chaque strophe, le premier mot sera toujours un « verbe » répété deux fois. 

Dans le cas de l’écriture d’un « Septain triple », le sujet ou personnage principal (éventuellement cité au premier ou cinquième vers de la première strophe), peut être indiqué une seconde fois dans l’un des vers de la dernière (et 3e) strophe uniquement, sans obligation (voir modèle précité). 

Deuxième « licence » : « rime léonine » (à la césure du 6e pied) et la rime de fin de vers, des premier et cinquième vers de chaque strophe, formant « échos ». De même, les échos rapprochés, voire situés en césure(s) suivante(s) sont acceptés, notamment s’ils appuient et/ou rappellent l’assonance ou l’allitération de l’un ou l’autre des mots, que l’on souhaitera « marquer ». 

Repos à la fin du quatrième vers.

« L’enjambement » peut être utilisé -une à deux fois maximum-, d’un vers à l’autre, à l’intérieur de l’une (ou l’autre) des strophes. 

La consonne d’appui -non indispensable- constituera un plus musical.

À écouter : Adam et Ève - Rien ne se finit (clip officiel), 1er extrait de la comédie musicale de Pascal Obispo "Adam et Ève, la seconde chance". Thierry Amiel dans le rôle d'Adam et Cylia dans le rôle d'Ève.

14 juin 2022

Accueillir toute grâce

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Viens, je t’attends !

Pénètre au cœur de ce temple de feu,

Vois la lumière éclairant l’horizon

Lorsqu’au matin, le soleil radieux

Étreint ta vue, illuminant tes yeux ;

Ressens le calme accordé par l’instant.

 

   Tu lâches prise !

Ravissement face au miroitement

Irradiant ce lac nappé d’azur ;

Poursuis ta route, allant d’un pas léger,

Remerciant pour ces beaux paysages

Dont la beauté luit, comblant ton esprit.

 

   Ô joie immense !

L’éther suave exhale à fleur de corps ;

Ton énergie intime et continue

Perle du rythme assuré de ta marche ;

Arrête-toi ! Rends grâce à l’univers !

L’écho des chants de joie arpente l’air.

 

   Le désir d’être !

La sève point des troncs d’arbres frôlés

Par ta main douce exaltant leur grandeur ;

Belle unité des espèces mêlées

De pieds moussus, branchages verdoyants

Fêtant ces lieux dans leur fécondité.

 

     Ces derniers mots !

L’Amour jaillit d’une voix bien-aimée

D’un rire, un mot, un soupir, une larme !

Quelle fidèle unité partagée

En harmonie avec l’humanité

Toi, moi, cueillant tous les bonheurs du monde.

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5 août 2022

La Grâce Infinie

Contemplation

Cette singularité

 

à quitter provisoirement le groupe

en t’offrant cette Liberté retrouvée

« d’être », ici et maintenant,

Pénétré(e) d’un joyeux détachement !

 

Tu puises la sérénité,

Délié(e) du quotidien,

acceptant les différences

éloigné(e) des bruyances du monde.

 

Déconnecté(e) de l’inutile,

Tu contemples le Beau !

De l’accessible à l’invisible, tu ressens la joie

de redevenir ce témoin du Bonheur.

 

Célébre ce Verbe flamboyant d’amour,

le cœur converti à la grâce de l’infini,

Cueille l’éternité du Ciel et de la Terre

avec sagesse et humilité.

 

Médite en « toute conscience »

Vibrant de la félicité des choses !

Remercie, sois dans la gratitude,

Transporté(e) par un souffle d’authenticité !

 

27 octobre 2022

D’ombre et de lumière

 

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Noircir des mots-lutins

dans la solennité de l’imminent ;

Remonter à l’origine

de la Création 

en revisitant

L’immensité !

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 Le soir s’emplit d’opacité

où jaillissent des lueurs ;

Veillée au cœur du crépuscule

se fondant sur les herbes alanguies ;

L’unité transcende la nature

et l’oiseau chante sa joie.

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26 mars 2023

Changement d'heure et de rythme...

L'horloge du tempsTic-tac, tic-tac, tac-tic
 Quel beau rythme de l’horloge sur les murs du jour et de la nuit…
Déjà minuit !
Et du tac au tac, sans toc ni tic,
La voici synchrone du tic au tac
Quant au rythme biologique
Logique
Voici dare-dare sans lambiner
Le nouvel horaire
Qui devrait plaire
Vite, avancer d’une heure
Et dès lors
Se re-synchroniser
À l’heure d’été !

7 juin 2023

À l'ami(e) d'écriture et de partage

1-Image SDP mai 2023

Un bouquet de ballons contemple quelque chose
Puis le voilà qui danse en multiplicité ;
Tel un trésor le bien sacre l’immensité
S’écoulant pêle-mêle, il se métamorphose.

Pour le 26 mai 2023, le Salon des Poètes de Lyon proposait au groupe d'études :
ces mots : le savoir et la danse
cette phrase : regarde quelque chose de bien
des mots composés invariables.

En ce beau soir de mai

Amis, l'on pense à vous !


Nos échanges et correspondances poétiques
sont un échange formidable
qui nous fait voyager
tels des porte-bonheurs
ou parfois crève-cœurs
en son-et-lumière,
Comme lorsque l’on regarde
quelque chose
de bien,
Entre le savoir et la danse des mots
qui jaillissent, beaux
et tendres à la fois,
Tu chantes, danses
avec nos ami(e)s
et malgré les turbulences
ou problèmes de santé,
L’on danse
et chante avec vous,
"avec toi, cher(e) ami(e)".

22 novembre 2023

Le Poète au Royaume d’Éloquence


Hommage à Évelyne et son époux feu Raymond Martin
 
L’homme scrute les flots, contemplant cette eau vive
Dont les reflets d’argent scintillent sur la mer ; 
Les froufrous du ressac mouillent le sable amer
Que la marée inonde et le reflux dérive.
 
L’esprit léger divague au gré de l’infini,
L’océan, l’horizon, gravitent vers la terre ;
Il reçoit cette grâce, étant dépositaire
Des secrets de cette œuvre où l’instant le bénit.
 
Elle a fermé les yeux, goûtant la plénitude
De cette sérénade accordée à son cœur ;
Ce concerto la berce, un mouvement vainqueur
Transperce le cosmos d’élans de promptitude.
 
L’amoureuse frissonne en rejoignant l’aimé,
Ils explorent ce monde aux nuances turquoise ;
Une lame d’azur les enlace, narquoise,
Les voici corps tendus d’un désir enflammé.
 
Fussent-ils en Bretagne, embrasés par leurs rêves
Ils quitteront ce lieu pour un nouveau palais ;
Les fleuves de Lyon, de vagues en ballets,
S’uniront à leur âme, imitant d’autres grèves.
 
Au bord du train d’enfer, supporter le destin
Car une ode à la vie étreint leurs cris, muette ;
Les chemins de la foi dominent la tempête
Et les chants de l’espoir dépassent l’incertain.
 
La poésie émerge imprégnant d’élégance
Ces vers que la tristesse ourle d’un grand chagrin ;
Elle ne voulait pas mais l’Être Souverain
Le reprit dans le Ciel, Royaume d’Éloquence.

 

Pour novembre, nos amis du Salon des Poètes de Lyon
nous avaient proposé lors de la soirée-étude :
Mots : cri – élégance. Phrase : elle ne voulait pas.

S’inspirer de cette image :

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18 décembre 2023

La Grâce de Noël en l’Aurore Nouvelle

Les frissons du silence étreignent le mystère
de cette heure divine où des souffles sacrés
égayent la grandeur de la banquise australe.

L’aurore boréale embrase le Grand Nord
et sa magnificence étreint l’écharpe bleue
de la voûte céleste au-dessus de la terre.

Des étincelles d’or fulgurent l’hémisphère
couvrant les blocs gelés de sublimes lueurs
dont les tons d’émeraude illuminent ce lac.

Ainsi la vie est belle en cet azur bleu nuit
insufflant quelque nimbe auréolé d’étoiles
tandis qu’un sortilège énamoure mon cœur.

Le firmament s’éclaire annonçant l’ineffable
dès que l'ange des cieux prodigue un chant d’amour
et le Bonheur scintille avec l’aube nouvelle.

Pour décembre, nos amis du Salon des Poètes de Lyon
nous avaient proposé lors de la soirée-étude :
Mot : étincelle. Phrase : Si la vie était belle.

S’inspirer de cette image :

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18 janvier 2024

L'harmonie des mouvements et des mots slamés d'EURÊKA

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Magnifique après-midi au Salon des Poètes de Lyon ce dimanche 14 janvier 2024, salle de la Lecture au 39 bis rue de Marseille à Lyon 7°, où la plupart des membres et invités ont découvert « le slameur Eurêka » pendant son concert, s'intitulant : "Le Meilleur Pour La Fin".

Le charme d’une élégante silhouette, l’humilité d’un artiste dont la voix est juste, profonde et expressive dans un registre délicat, généreux, talentueux, soulignant l’émotion ressentie en l’écoutant.

Le répertoire d'Eurêka  est poétique, harmonieux, empreint d'une multitude d'assonances et de rimes riches. Ce furent des moments forts, bouleversants, citons le jeu de scène captivant ; du rythme, un bel accompagnement musical et des courts-métrages animés savamment orchestrés.
Chaque morceau s'offre à nous avec aisance, cadence, sensibilité, douceur, s’ourlant d'une lumière pétillante d'espérance.
Nous voici baignant littéralement dans l’harmonie des mots, sublimes et précieux, évoquant les réalités, les joies et les douleurs de la vie.

J'ai beaucoup aimé ces « chants de l'âme » porteurs d'un message important à la fin de chaque séquence : « Le Meilleur Pour La Fin », ce qu'Eurêka nomme un « twist », c'est-à-dire un "retournement" de situation qui reflète l'essentiel.
Je me remémore la « chute » du sonnet ou celle de la nouvelle… où le trait final fixe la perfection de la noble pensée pour le sonnet, sinon inattendue pour la nouvelle… ainsi qu’Eurêka l’exprime.
Cela m’offrit d'approfondir ma réflexion en réécoutant les paroles et refrains de chaque titre, m’émouvant encore de la puissance et de la beauté des subtiles vérités coulant de l’album.

Je termine en réitérant l’excellence de sa plume, reflet d’une pure création artistique au cœur de notre belle langue française. Dans l’attente de retrouver Eurêka, ici, là, ailleurs… où ses concerts nous conduiront, félicitant toute l’équipe qui l'a accompagné dans cette remarquable aventure-renaissance.

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Visualisation de l'article sur Eurêka et diaporama des photos du dimanche 14 février 2024 sur le blog du Salon des Poètes de Lyon ; rendez-vous sur le site officiel d'Eurêka où vous pourrez écouter : "Le Mystère de la Chambre Rose". De même, vidéo "Irénée" (diocèse de Lyon) : 

J'ai trouvé ! avec reportage photos - Le Salon des Poètes de Lyon

Selon Wikipédia : Vitruve raconte dans son De architectura : " Un jour que, tout occupé de cette pensée, Archimède était...

http://www.salonpoeteslyon.fr
Site officiel du slameur Eurêka

Slameur français. Concert professionnel avec projection vidéo pour salles de spectacles, théâtres, festivals. Ateliers-découverte du slam partout en France.

https://www.eureka-officiel.com

Belles visites à vous !

19 juin 2023

Le "Café d'ABC" et ses talentueux artistes !

* La troupe des joyeux chanteurs-poètes se compose de Janine, Jeff, Vincent, Dédée, Chantal, Marie-Jo, Alexandra, Béatrice...

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Avril 2023. Maison de quartier à Bron, banlieue lyonnaise. Bonheur d’assister au concert du "Café d’ABC".

19 juin 2023, même lieu. Je franchis le seuil de la maison de quartier, à fleur du parc des Essarts où je flâne, admire les arbres et la pépinière, entends, savoure leur force et la beauté de l’unité partagée.
 
Salle comble où se déroule le spectacle gratuit du Café d’ABC. De belles histoires et magnifiques chansons françaises d’hier et d’aujourd’hui -savamment renouvelées- seront interprétées avec drôlerie et poésie par la *troupe enjouée.

Au fil de la première partie, les "bravo, merci, hourra" fusent ! L’assemblée chante et rit avec les artistes, c’est la fête !

La belle aboyeuse Janine présente en récits et jeux de mots rieurs, les chanteurs-poètes-danseurs-musiciens. Jeff s’avance en parfait "baladin", costume noir, cheveux longs gris perle, noués en catogan, chemise blanche ; il en impose tant par la stature que par sa voix. Les premiers couplets jaillissent.

Je remonte le temps lorsque la complainte de la serveuse automate s’élève :

— Je n’ai pas envie d’faire comme tout l’monde ; Qu’est-ce que je vais faire de ma vie ? J’ai juste envie d’être bien ; Ma vie ne me ressemble pas. O mes sens, sens dessus dessous" ! Me voilà emprisonnée dans l’éphémérité des mots inutiles, stupides : — Cela fait si longtemps que je suis là ; Mais si à cet instant, très doucement, je sens ta main se poser sur la mienne.

Ô groupe aimé ! m’éperdre et me perdre dans chaque regard, geste, parole, musique, un pur enchantement entre vous et nous. Je m’unis à vos sonorités. Votre émotion touche mon cœur heureux.

Qui a dit que le temps pleurait ? Juin nous ouvre ses bras avec un charme réinventé : — Sans ce mortel ennui… quand l’artiste vient et me tient !

Entracte.

Seconde partie tout aussi flamboyante... que l’âme énamourée des spectateurs... continuera de croquer suavement...

1 janvier 2024

Belle et Heureuse Nouvelle Année 2024 !

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Carte voeux 2024 MF

Atelier d'écriture d'An'Maï-Mistic dans Défi An' Maï et Compagnie

Liste 71 et 71 bis

(Listes tirées du Diverto de la semaine écoulée) Vous aurez tout le temps de les faire. L'atelier sera en pause jusqu'à début janvier. Retour après les fêtes donc ! Liste 71 Travers,...

http://lesdefisdanmai.eklablog.com

Proposition du 15 Décembre 2023 avec nos voeux pour 2024

Liste 71 bis – mots proposés :
Profiter, sacrifier, horizon, clairement, cadeau, légèreté, mission, contrôle, univers, flamboyant.

Vœux pour 2024

Face à l’horizon flamboyant de l’univers,
Ne pas sacrifier l’essentiel au contrôle de quelque mission octroyée.
Juste profiter clairement -et avec légèreté- des cadeaux de la vie.

17 janvier 2024

Plénitude de croire

La vague s’échouait sur le sable brûlant
Dissolvant les grains d’or jaillis des effeuillages ;
Les caresses de l’eau semaient des coquillages
Et leurs frissons diffus tressaient un fier élan.

La mignonne fillette étreignait sa poupée
Courant vers le rivage en riant de plaisir ;
Elle contemplait l’onde avec le seul désir
De cueillir son cristal mais elle fut trempée.

Les parents ceints d’écume erraient dans l’océan
Où la forte marée emportait la petite ;
Un nageur courageux d’une brasse émérite
Bravait le fol ressac face au gouffre béant.

L’on ne voyait plus rien, juste la déferlante
Tel un nuage noir plaquant l’afflux d’air froid ;
Le vent mourrait déjà stoppant le désarroi
De sa mère, son père, à la douleur poignante.

La chère tête blonde émergeait des brisants
Blottie entre les bras du héros de sa vie ;
L’enfant hors de danger, de sa mine ravie
Trottinait d’un pas vif montrant des yeux luisants.

« Assidu, remercie encor la Providence
Car le destin cruel peut tout anéantir ;
Quel vil abîme fond sans jamais consentir ?
Heureux sois-tu de croire aux fruits de l’abondance. »

Le calice du verbe étreint le poids des jours,
L’automne qui s'avance offre la plénitude ;
Bénis cette sagesse et la mansuétude
De ne voir que beauté dans chaque être, toujours.

Pour janvier, nos amis du Salon des Poètes de Lyon
nous avaient proposé lors de la soirée-étude :
Mots : poupée – ville.
Phrase : La vague échoue sur le sable.

S’inspirer de cette image :

1-image SDP janv 2024

 

23 février 2024

Du galop d’un cheval au repos du guerrier selon toute apparence

Léo Ferré nous l’a chanté
Tel être meurt désenchanté,
Le sillon que l’escargot trace
Porte le poids de sa cuirasse,
Loin d’être au pas d’une java
Ainsi le temps va, tout s’en va,
Certains le vivent magnifique
D’autres le disent maléfique,
Les rêves bercent nos saisons
Et ce bonheur que nous puisons
Dans chaque jour est la promesse
De croire encore à la jeunesse ;
Éprouvons l’outrage du temps
Car tout s’efface à chaque instant
Puis refleurit la renaissance
De l’éternelle transcendance.

On peut lire en écoutant « Le chant des sirènes,
       Chanson de Frero Delavega – Lien : https://youtu.be/Mqb8weZrKN4?feature=shared

Le Groupe d’études du SALON DES POÈTES DE LYON nous proposait pour ce vendredi 9 février 2024 les mots suivants : escargot et maléfique. La phrase : Quand le temps s’en va, tout s’en va.
Autre mot choisi : Selon.

Voici l'image proposée : 

28 novembre 2021

Hymne à la Vie et l’Œuvre d’un Grand Auteur-Poète

 

Un disque transparaît dans les rousseurs du soir,

L’homme sent la douleur poindre telle une flamme

Et sa poitrine en feu lui somme de s’asseoir.

 

Il regarde la mer, portant au fond de l’âme

Son rêve de voyage… un dernier chant d’amour ?

Mais le mal qui l’étreint résonne comme un blâme.

 

L’œil, l’oreille, attentifs, éloignés du glamour

Composent le tempo des notes de musique

Fleurissant l’avenir d’un regard sans détour.

 

Vaincre ainsi le tourment de ce combat physique

- Malgré la folle angoisse ou le destin fatal -

Insuffle-t-il l’état de la métaphysique ?

 

Tu reprends ton chemin juste après l’hôpital

Conduisant ton voilier, voguant vers l’aventure,

La fleur de l’espérance inculquée au mental.

 

L’historiette fuse en couplets d’écriture,

Les ors de l’océan, l’air des charivaris

T’inspireront l’album d’émouvante facture.

 

L’eau coule infiniment sous les ponts de Paris

Gravant textes, succès, longue discographie !

Hommages, films, chansons ne seront point taris.

 

Au sommet de ta gloire et ce qui gratifie

Tu quitteras la France, admiré, consacré

Icône populaire ! Acteur, l’on t’édifie !

 

Tu voles dans le vent pour un peuple assuré

D’être aidé, soutenu par celui qui les aime

En cette île sublime, un Temple au Ciel nacré !

 

Ô Monsieur Jacques Brel ! Vous, notre Bel emblème !

 

 « Les Marquises » - [Terza Rima - 17 novembre 2021.]

 

 



5 mars 2022

Paix - Liberté - Égalité - Fraternité - Amour ...

Tant d'Hommes et Femmes se sont battus, sont morts ... se battent, meurent pour la liberté, la paix, la tolérance, la fraternité, l'égalité... ils s'étaient engagés, ils s'engagent profondément pour leur pays et pour les peuples souffrant de la guerre, de la famine...

Ils sont nombreux aussi, poètes, chanteurs, à avoir écrit, chanté pour ces mots forts de :

PAIX LIBERTÉ ÉGALITÉ FRATERNITÉ AMOUR ENTRE TOUS, FRÈRES ET SOEURS D'HUMANITÉ ...

Chantons, prions inlassablement pour LA PAIX !

... ... ...

Nous ne voulons plus de guerre

Nous ne voulons plus de sang

Halte aux armes nucléaires

Halte à la course au néant

Devant tous les peuples frères

Qui s'en porteront garants

Déclarons la paix sur terre

Unilatéralement

... ... ...

24 mai 2022

Mythes, légendes, odyssées…

"Hommage aux poètes Virgile et Homère"

 

Dans l’horizon que le feu lèche,

« Décocher une flèche

Et la tirer en arc-en-ciel ¹ »,

Serait-il providentiel

Si l’on manquait la cible,

Bien qu’elle paraisse accessible ?

De ses doigts, le pieux archer

Voudrait bien la toucher !

Il poursuivra la nymphe aimée

De sa lyre enflammée !

Que soit dompté leur cœur !

Doit-il fléchir, ce fol vainqueur ?

Pourquoi fuit l’idéalisée ?

La voici volatilisée !

Quel mal peut blesser l’amoureux

Dont l’arc se courbe, vigoureux ?

Ainsi, chaque légende

Me sied, m’inspire et me transcende !

Voyez ce feuillage flottant

Tel laurier palpitant !

Appolon fut épris des charmes

De Daphné... mais rendit les armes ;

Ce dieu des arts, du chant,

De la poésie... est touchant !

Écoutons sa douce musique !

 

Entrons dans ce monde magique :

Des hymnes somptueux

Nous accompagnent de leurs vœux !

Relisons les métamorphoses

Fleurant le pot aux roses ;

Revivons ces récits offerts

Comme rejoindre les Enfers ;

L’œuvre développée

D’Énée au cœur de l’épopée

Harmonise dix-mille vers !

Il subit des revers

Après s’être échappé de Troie ;

Le héros deviendra la proie

D’affrontements prédits

De périls jusqu’au paradis ;

Il fera face avec courage

Quand le combat fait rage ;

Il gagnera tous les duels

Malgré des moments fort cruels.

Quel beau poème épique

Parcourant l’initiatique !

Soyons des Partisans de Paix

De même son relais !

Chérissons chacun de nos frères

Œuvrons pour que cessent les guerres.

 

¹ « Décocher une flèche, tirer un arc-en-ciel » :

Vers poétiques empruntés à la poétesse Terez Bardaine.

22 novembre 2022

Langueur sororale

Une amie a perdu sa sœur, nous partageons son inexprimable chagrin ; la tristesse transperce notre âme et les mots, nos mots si pauvres s’ouvrent aux réminiscences d’hier, lorsqu’un être cher nous a quitté(s) :

Ta veine médiane aspire le calmant,
Sur ta joue et la mienne, une bruine flotte ;
Je m’approche de toi, de ta face pâlotte…
Acceptant le destin, tu te bats dignement.
 
Nos regards voilés d’eau scrutent le firmament,
Une étoile reflète en la voûte falote ;
Le mal gagne ton corps, ta peau maigre tremblote,
L’heure suprême inflige un vif déchirement.
 
Dans la fosse béante offrant la quiétude
Les chagrins du ciel noir fendent l’infinitude ;
Chacun de nous te pleure aux yeux rouges du soir.
 
Un parfum sépulcral exhorte les ténèbres,
En ce jour assombri rien ne pourra surseoir
Tandis que ta présence ourle ces fleurs funèbres.
 
En cœur à cœur avec tous les êtres chers qui nous ont précédés.

22 novembre 2022

Les grâces de l’instant

Tu contemples ta vie en restant positif
Car elle est suspendue au fil de l'espérance ;
À fleur de pirouette, une subtile errance
Semble encor se mouvoir d'un pas figuratif.
 
La posture se rompt, tu risques l’impossible
Quand la part du destin fausse la vérité ;
Le maître du jeu croit, par son habileté
T’imposer cet exil de manière ostensible.
 
Tu fixes la hauteur du verre à moitié plein...
Le boire ou le remplir ? Tu combleras ce vide !
Ainsi, le funambule en équilibre, avide
Se tiendra sur la corde, au-delà du tremplin.
 
Les senteurs de l’éther dont le parfum t’enivre
Te comblent d’allégresse... et l’horloge du temps,
Comme l’enfant qui joue, a des rythmes chantants
Que la splendeur du jour dans l’instant te délivre.

8 décembre 2022

En ce 8 décembre où nous célébrons « l'Immaculée Conception de la bienheureuse Vierge Marie »

Lisons, relisons ce magnifique poème de Paul Claudel, tiré du recueil "Poèmes de guerre" :

                     La Vierge à midi

Il est midi. Je vois l'église ouverte. Il faut entrer.

Mère de Jésus-Christ, je ne viens pas prier.

Je n'ai rien à offrir et rien à demander.

Je viens seulement, Mère, pour vous regarder.

Vous regarder, pleurer de bonheur, savoir cela

Que je suis votre fils et que vous êtes là.

Rien que pour un moment pendant que tout s'arrête.

Midi !

Être avec vous, Marie, en ce lieu où vous êtes.

Ne rien dire, regarder votre visage,

Laisser le cœur chanter dans son propre langage.

Ne rien dire, mais seulement chanter parce qu'on a le cœur trop plein,

Comme le merle qui suit son idée en ces espèces de couplets soudains.

Parce que vous êtes belle, parce que vous êtes immaculée,

La femme dans la Grâce enfin restituée,

La créature dans son honneur premier et dans son épanouissement final,

Telle qu'elle est sortie de Dieu au matin de sa splendeur originale.

Intacte ineffablement parce que vous êtes la Mère de Jésus-Christ,

Qui est la vérité entre vos bras, et la seule espérance et le seul fruit.

Parce que vous êtes la femme, l’Éden de l'ancienne tendresse oubliée.

Dont le regard trouve le cœur tout à fait et fait jaillir les larmes accumulées.

Parce que vous m'avez sauvé, parce que vous avez sauvé la France.

Parce qu'elle aussi, comme moi, pour vous fut cette chose à laquelle on pense.

Parce qu'à l'heure où tout craquait, c'est alors que vous êtes intervenue.

Parce que vous avez sauvé la France une fois de plus.

Parce qu'il est midi, parce que nous sommes en ce jour d'aujourd'hui.

Parce que vous êtes là pour toujours,

Simplement parce que vous êtes Marie,

Simplement parce que vous existez

Mère de Jésus-Christ, soyez remerciée !

Paul Claudel (1868-1955) - Pour écouter ce poème, lien : https://www.canalacademies.com/emissions/a-voix-lue/linstant-poesie/la-vierge-a-midi-un-poeme-de-paul-claudel

10 décembre 2022

Le Summum des Souffrances

Par quel discernement souligner la nuance
Quand le peuple panique et semble dépassé ?
Comment circonvenir pareille diffluence
Face aux puissants méfaits qui pourraient menacer ?

Prenons soin de la terre assumant nos croyances
De même de chacun dans nos communautés ;
Il faut faire des choix, former des alliances,
Œuvrer pour le partage, aider les moins dotés.

La nature s’épuise, une clameur s’élève
De limiter l’impact de la possession ;
Toute guerre détruit -des hommes- de son glaive
Pourquoi le mal afflue avec obsession ?

La boue a revêtu les blés rouges d’Ukraine
Dont la gelée exsangue inonde les débris ;
Depuis neuf mois déjà cette indicible haine
Engendre le chaos, ravage les abris.

Des milliers de civils meurent par l’injustice
D’un ferme despotisme infligeant ces malheurs ;
La paix doit se conclure ainsi que l’armistice
Pour délivrer l’espoir dans l’océan des pleurs.

L’horreur est de survivre aux pires conséquences,
N’oublions pas non plus d’autres pays touchés ;
Combien souffrent toujours de fortes dépendances,
Les conflits sont nombreux, sans réels débouchés.

Rien ne devrait renaître après la fin du monde
Mais l’amour ineffable exhorte au souvenir ;
Armes ! taisez-vous vite en l’aube moribonde,
La mort d’un vil effroi saurait-elle advenir ?

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